Travail parlementaire

La France ne doit pas accepter ce marché de dupes !

par Michel Billout

Courrier envoyé au ministre des affaires étrangères et du développement international.
Monsieur le ministre, Une nouvelle série de négociations du parlement européen avec la Turquie va s’ouvrir demain sur la question des réfugiés, de leur prise en charge et de leur répartition. Je souhaite vous faire part de ma profonde opposition aux premières négociations qui se sont tenues lundi 7 mars (…)

Cette révision constitutionnelle n’apporte aucune protection à nos concitoyens

par Pierre Laurent

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le garde des sceaux, mes chers collègues, si le groupe CRC vous demande aujourd’hui de voter la motion tendant à opposer la question préalable qu’il a déposée, c’est parce qu’il est grand temps de mettre un terme à ce sinistre débat sur la révision constitutionnelle qui n’a cessé, depuis quatre mois, d’abîmer la France et l’unité (…)

La prise en charge de bon nombre d’affiliés reste imparfaite

par Michel Le Scouarnec

Question N° 20701 Publiée le 24/03/16
M. Michel Le Scouarnec attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le régime social des indépendants. Issu de la fusion des régimes des commerçants, artisans, et professions libérales, le régime social des indépendants (RSI) a été créé en 2006. Sa mise en place devait permettre des économies, une simplification, et (…)

Ce texte est dangereux et potentiellement liberticide

par Jean-Pierre Bosino

Comme en témoigne la teneur de nos débats, rares sont ceux, parmi nous, qui sont convaincus de la nécessité d’inscrire l’état d’urgence dans la Constitution.
Pour transformer radicalement le texte et, éventuellement, apporter des garanties d’ordre juridique, il faudrait obtenir que le soutien de nos collègues députés envers un certain nombre de nos amendements. C’est loin d’être acquis, vu (…)

Les dérives de l’état d’urgence

par Laurence Cohen

Les arguments du garde des sceaux et du président de la commission des lois ne me convainquent pas.
Nous l’avons vu, et cela a été confirmé par plusieurs interventions, l’application des mesures d’urgence, leurs conséquences sur les droits humains des personnes ciblées et le nombre infime d’instructions auxquelles elles ont donné lieu soulèvent de graves questions. Étaient-elles réellement (…)

Rien dans ce qui nous est proposé aujourd’hui ne renforcera nos capacités à combattre le terrorisme

par Christian Favier

Je ne saurais reprendre ici en deux minutes trente tout l’argumentaire développé par mon collègue Pierre Laurent, que je partage. Il n’y a pas lieu en effet de délibérer sur ce projet de loi constitutionnelle, et ce, pour deux raisons essentielles.
Je considère que la réforme de la Constitution qui nous est proposée est inutile pour notre sécurité et grave pour notre démocratie.
Par-delà (…)

Le Conseil constitutionnel a déjà validé la constitutionnalité de l’état d’urgence

par Éliane Assassi

Au-delà de notre refus de la sacralisation de cet état d’exception dans la Constitution, nous avons rappelé, avec d’autres, l’inutilité d’une telle démarche.
J’ai pris le soin de noter l’analyse approfondie de M. le rapporteur, qui, après avoir rappelé la constitutionnalité avérée de l’état d’urgence, tel qu’il existe aujourd’hui, s’est interrogé sur les objectifs du Gouvernement.
S’il (…)

Ce que nous contestons, c’est l’idée selon laquelle un empilement des lois sécuritaires ferait une politique de sécurité efficace

par Pierre Laurent

Je profite de cette intervention sur l’article 1er du projet de loi constitutionnelle pour répondre à M. le Premier ministre, qui nous a accusés, quand nous ne votions pas ce type de dispositions, d’être défaillants dans nos exigences en matière de sécurité ; c’est évidemment totalement faux !
Tout d’abord, une politique de sécurité nécessite des moyens.
Je le rappelle, pendant très (…)

Le dispositif Sentinelle doit évoluer, car il a vite atteint ses limites

par Michelle Demessine

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je voudrais tout d’abord me féliciter de la tenue de ce débat. En effet, hormis lors de la révision du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, nous n’avons pas eu de discussion ni de réflexion en séance publique sur les grands enjeux de notre défense.
Ces questions, pourtant essentielles et fondamentales dans la (…)

Comment se réjouir de la disparition d’un établissement scolaire public labellisé réseau d’éducation prioritaire !

par Michel Le Scouarnec

Question Orale n°1334
Depuis le 29 février dernier, la fermeture du collège public Montaigne de Vannes est actée par un arrêté préfectoral. Comment se réjouir de la disparition d’un établissement scolaire public labellisé réseau d’éducation prioritaire, situé en plein cœur d’un quartier prioritaire ?
Certes, ce collège a perdu en effectifs, en accueillant moins de 200 élèves aujourd’hui (…)

Filtrer par rubrique :

Filtre thématique :

Emploi, salaires et retraites

Budget et fiscalité

Logement

Droits de l’homme

Economie

Fonction publique

Education et recherche

Justice et police

Santé et protection sociale

International

Mouvements sociaux

Transport

Égalité

Agriculture et pêche

Environnement

Europe

Anciens combattants

Services publics

Famille

Culture et médias

Institutions, élus et collectivités

Energie

Politique

Société

Sport

Solidarité

Coopération et développement

Immigration

Défense

Précarité

Ville et urbanisme

Dernières vidéos

Le groupe CRCE-K, du Sénat à la Fête de l'Huma 2025
L'audiovisuel public n'est pas soluble dans une holding

À la une

Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

Travailleurs des plateformes numériques : garantissez vos droits !

Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)