Actualité

Réforme institutionnelle : Monsieur Accoyer se trompe

Dans un communiqué, les parlementaires communistes s’étonnent de la mise en demeure de Bernard Accoyer, président UMP de l’Assemblée nationale : celui-ci vient de déclarer que « refuser la réforme institutionnelle, c’est refuser la limitation des pouvoirs du Président » et « refuser toute augmentation du pouvoir du Parlement ». Une interprétation que les députés et sénateurs communistes jugent pour le moins tendancieuse. « Nous constatons en effet que le projet de loi du gouvernement, écrivent-ils, accentue le caractère présidentiel de la Vème République. Le Président de la République s’impose au Parlement qui devra être prêt à entendre à tout moment et à débattre de son propos. Le Président de la République devient le seul responsable des armées au détriment encore du Premier Ministre. Ainsi, le projet instaure un seul patron de l’exécutif, qui lui, contrairement au chef du gouvernement, n’est pas responsable devant le Parlement. Le gouvernement ne détermine plus la politique de la nation, il la conduit. Donc c’est bien la consécration, habile, presque dissimulée de l’hyper-présidence. Quant au droit fondamental du Parlement, celui de faire la loi, sa remise en cause se poursuit : par exemple l’actuel 49.3 est faiblement limité, alors qu’un véritable 49.3 parlementaire est confié à la majorité de l’Assemblée nationale. »

Salariés sans papiers : régularisation de tous, une question de dignité humaine

par Odette Terrade

La lutte courageuse des travailleurs sans papiers, en Ile de France, commence à porter ses fruits. Face à leur mobilisation grandissante, le Ministre de l’Identité Nationale a donné ordre à ses Préfets de traiter les dossiers au cas par cas.
La situation de ces travailleurs salariés, cotisants comme tous les salariés, avec les mêmes devoirs mais pas les mêmes droits, est intolérable. Leur (…)

En ce 93ème anniversaire du génocide arménien, quelles sont les perspectives législatives ?

par Robert Bret

En ce 93ème anniversaire du génocide arménien, au-delà de la commémoration de ce tragique événement, la mobilisation reste nécessaire et essentielle car 1 an et demi après son vote à l’Assemblée Nationale (le 12 octobre 2006), la Proposition de Loi de Didier MIGAUD visant à compléter la loi du 29 janvier 2001 n’a toujours pas été inscrite à l’ordre du jour du Sénat. Et pour cause ! Seuls le (…)

La Cour suprême des Etats-Unis autorise la reprise des exécutions

par Nicole Borvo Cohen-Seat

La Cour suprême des Etats-Unis vient d’autoriser la reprise des exécutions : pour elle, utiliser l’injection létale pour donner la mort ne constitue pas un châtiment cruel et inhabituel interdit par la Constitution.
Le débat autour de l’injonction létale souligne, une fois de plus, le caractère profondément choquant, inacceptable de la peine de mort pour ce qu’elle est : un acte cruel et (…)

Travailleurs sans-papiers : assez d’hypocrisie !

par Brigitte Gonthier-Maurin

Depuis la semaine dernière, des centaines de travailleurs sans-papiers ont le courage de sortir de l’ombre pour réclamer leur régularisation.
A Colombes, une quinzaine de salariés sans-papiers de l’entreprise US Passion Traiteur ont entamé un mouvement de grève. J’ai tenu à leur apporter mon soutien le 18 avril dernier. Tout comme je le ferai demain matin en me rendant auprès des employés du (…)

OGM : un simulacre de débat pour une loi en contradiction flagrante avec les promesses du Grenelle de l’environnement

par Gérard Le Cam

Déplorant « un simulacre de débat », les élus du groupe CRC, avec les élus socialistes et Verts, ont quitté l’hémicycle lors du débat sur le projet de loi OGM, à l’issue du vote de l’amendement qui neutralise l’amendement n° 252 du député communiste André Chassaigne et qui visait à protéger les filières de qualité, comme les AOC, les écosystèmes locaux et les exploitations agricoles ayant opté pour des cultures sans OGM. « Le texte voté, expliquent-ils, entre en contradiction flagrante avec les finalités du Grenelle de l’environnement, il met en évidence l’aspect purement tactique de la clause de sauvegarde déposée par le Président de la République avant les élections municipales. Il ouvre toutes grandes les portes de la Ferme France aux appétits de Monsanto et autres firmes multinationales qu’on ne peut soupçonner de philanthropie, condamne les filières de qualité et menace l’environnement et la santé publique. »

Les familles devront se serrer la ceinture

En annonçant vouloir supprimer le palier de majoration des allocations familiales à 11 ans, le gouvernement entend une fois de plus réaliser des économies sur le dos des Français. « C’est encore aux familles modestes que l’on impose le poids d’une politique de rigueur », estiment dans un communiqué les sénatrices et sénateurs du groupe Communiste Républicain et Citoyen, lesquels dénoncent « l’absence de politique familiale fondée sur la solidarité nationale » et regrettent « qu’une nouvelle fois, la branche famille de la sécurité sociale soit considérée comme une simple variable d’ajustement budgétaire ».

Aimé Césaire, l’homme du bien commun

par Nicole Borvo Cohen-Seat

Au nom des sénateurs communistes, Nicole Borvo Cohen-Seat a rendu un hommage appuyé à Aimé Césaire. « Rarement combat politique et engagement littéraire n’auront été menés de front durant toute une vie avec autant d’éclat et de force en faveur de l’émancipation et de la libération humaine, écrit la présidente du groupe CRC. Communiste il fut, homme de gauche il demeura jusqu’au terme de son existence. Homme à la forte conviction, d’une grande culture, Aimé Césaire a traversé le XX ème siècle avec une permanente ardeur au service du progrès et de la justice sociale. Père de la négritude, il a porté son île, La Martinique, qui aujourd’hui, est plongée dans le deuil, dans les moments de lutte, de crise et de joie. »

Robert BRET se réjouit de la décision de la Cour de cassation d’annuler les audiences délocalisées

par Robert Bret

Enfin une bonne nouvelle en matière de politique d’immigration !
Car depuis 2002, l’étau ne cesse de se resserrer autour des étrangers via une surenchère législative visant à mieux pointer, ficher, comptabiliser, stigmatiser, isoler toujours un peu plus l’émigré. Du fichier ELOI, aux tests ADN, en passant par les appels à la délation en direction de l’ANPE ou de l’inspection du travail, (…)

Réforme de l’ordonnance de 1945 : ni représentativité sociale, ni représentativité parlementaire

par Nicole Borvo Cohen-Seat

La ministre de la Justice vient d’installer un groupe de travail chargé de « remettre à plat » l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs et de formuler des propositions. Depuis 2002, la justice des mineurs a été réformée à plusieurs reprises. Chaque fois, on a assisté à une remise en cause de ses fondements éducatifs et à un accroissement des peines et de l’enfermement. Non seulement, (…)

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

Travailleurs des plateformes numériques : garantissez vos droits !

Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)