Robert Bret

Réforme du droit d’asile

Intervention générale de Robert Bret
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes Chers Collègues,
La catastrophe survenue avant-hier, avec le naufrage d’une petite embarcation qui a fait entre 60 et 80 morts - des Somaliens fuyant leur pays - est malheureusement d’actualité au moment où nous entamons l’examen de votre projet de loi sur l’asile, Monsieur le Ministre.
Ce drame humain (…)

Maîtrise de l’immigration : explications de vote

Bien que Nicolas Sarkozy s’en défende, le projet de loi relatif à la maîtrise de l’immigration, adopté cette semaine par la majorité sénatoriale, va précariser davantage encore les étrangers se trouvant en France, en situation régulière ou irrégulière. Les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés contre ce texte, considérant qu’il repose sur une conception étroitement libérale, qui fait des immigrés une main-d’œuvre corvéable à merci, en fonction des besoins ponctuels du patronat. « Les avancées sur la double peine ne pourront jamais faire voir ce texte comme humain et protecteur, a résumé Robert Bret. Elles ne suffisent pas à cacher la suspicion systématique à l’égard de l’étranger ni la vision profondément utilitariste qui la sous-tend. L’étranger-kleenex : on passe de la conception d’un étranger, titulaires de droits et partie prenante de la Communauté française à celle d’immigré, aux droits concédés et dont le statut reste précaire et révocable. »

Maîtrise de l’immigration

Les sénateurs du groupe CRC estiment que le projet de loi relatif à la "maîtrise de l’immigration", actuellement en discussion au Sénat, précarise davantage les étrangers, même ceux qui sont en situation régulière. Le texte défendu par Nicolas Sarkozy relève d’une conception purement économique et utilitaire de l’immigration, réduite à une main-d’oeuvre ponctuelle et bénéficiant de droits minimaux. "Le texte que vous présentez, a lancé Robert Bret à l’adresse du ministre de l’Intérieur, ne fait que conforter la figure de l’étranger indésirable, représentant une menace : menace pour l’emploi, on l’a vu, menace pour la sécurité ensuite.
L’étranger, dans votre texte, est ainsi toujours suspecté d’être un délinquant du droit au séjour ou du droit au travail, d’être fraudeur lorsqu’il se marie, qu’il se rend dans sa famille ou qu’il la fait venir, ou encore d’être venu en France que pour y commettre des délits dans les cas extrêmes."

Maîtrise de l’immigration

Intervention générale de Robert Bret
Le débat qui arrive au Sénat aujourd’hui sur la maîtrise de l’immigration est pour le moins édifiant. Notamment parce qu’il se veut un texte fondateur de la politique du Gouvernement en matière d’immigration. Cette politique, je crois pouvoir la résumer de la manière suivante :
1° l’étranger peut être admis sur le territoire national à une double (…)

Soutien aux journalistes algériens

Alors que l’on célèbre en France, et à Marseille en particulier, l’année de l’Algérie, c’est avec consternation que je constate la dégradation alarmante et progressive des Libertés fondamentales en Algérie. En s’attaquant à la presse quotidienne indépendante, l’Etat policier algérien fait fi des droits les plus élémentaires.
Répression, arrestations arbitraires, menaces, suspension des (…)

Situation des demandeurs d’asile à Marseille

Robert Bret relance la préfecture des Bouches-du-Rhône sur l’aide d’urgence à apporter aux réfugiés installés, avec enfants et nourrissons, sur un parking proche de la Porte d’Aix dans des conditons indignes de notre pays :
Monsieur le Préfet,
Le 27 juin dernier, j’appelais votre attention sur la situation de plusieurs familles en attente du statut de réfugié à Marseille et dont la prise (…)

Sauver Ali LMRABET

Robert BRET demande au Ministre des Affaires Etrangères d’intervenir auprès des autorités marocaines pour sauver Ali LMRABET.
Monsieur le Ministre,
Le 21 mai 2003, le tribunal de première instance de Rabat condamnait Ali LMRABET, journaliste marocain et correspondant de Reporters Sans Frontières dans son pays, à quatre ans d’emprisonnement, quelques 2000 euros d’amende, et interdisait les (…)

Sauver Amina LAWAL

Robert BRET demande au Ministre des Affaires Etrangères d’intervenir auprès des autorités nigérianes pour sauver la vie d’Amina LAWAL.
Monsieur le Ministre,
Le 22 mars 2002, Amina LAWAL, 33 ans, mère de quatre enfants dont une petite fille de 15 mois, accusée d’adultère, est condamnée à mort par lapidation par la Cour d’Appel de la Sharia de Katsina (Nigéria).
Cette femme a fait appel (…)

Arrestation d’une vingtaine d’étudiants à Zarzis (Tunisie)

Intervention de Robert Bret auprès du ministre de la justice de Tunisie
Monsieur le Ministre,
Je viens d’être informé par l’ACAT-France de l’arrestation, le 5 février dernier, de Walid Ben Amor, Mohamed Bourguiba et Mohsen Mahroug, dans la ville de Zarzis.
Selon les informations dont je dispose, d’autres interpellations ont eu lieu depuis cette date, parmi lesquelles figurent notamment (…)

Robert BRET parrain de l’Association SOS esclaves en Mauritanie

courrier à l’attention de l’Ambassadeur de la République Islamique de Mauritanie pour lui signifier combien il n’est que temps que le Gouvernement de Monsieur OULD TAYA prenne des mesures efficaces visant à éradiquer l’esclavage et la discrimination qui en résulte.
Monsieur l’Ambassadeur,
Mes convictions et engagements politiques, ma participation assidue aux initiatives pour le respect (…)

Robert Bret

Ancien sénateur des Bouches-du-Rhône
Contacter par E-mail

Filtre thématique :

Toutes les thématiques

Droits de l’homme

Europe

Immigration

International

Education et recherche

Justice et police

Economie

Services publics

Emploi, salaires et retraites

Institutions, élus et collectivités

Culture et médias

Anciens combattants

Mouvements sociaux

Santé et protection sociale

Agriculture et pêche

Politique

Industrie

Défense

Ville et urbanisme

Budget et fiscalité

Coopération et développement

Environnement

Précarité

Sport

Société

Famille

À la une

Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)