Alors que l’on célèbre en France, et à Marseille en particulier, l’année de l’Algérie, c’est avec consternation que je constate la dégradation alarmante et progressive des Libertés fondamentales en Algérie. En s’attaquant à la presse quotidienne indépendante, l’Etat policier algérien fait fi des droits les plus élémentaires.
Répression, arrestations arbitraires, menaces, suspension des éditions, tout est bon pour le Gouvernement algérien pour s’attaquer aux professionnels de l’information accusés de " lèse-majesté " et d’atteinte à l’intégrité nationale quant ils ne font qu’informer, analyser, témoigner de la situation en Algérie.
Aussi, je tiens à manifester tout mon soutien aux directeurs de quotidiens indépendants, journalistes, photographes et dessinateurs de presse Algériens qui n’ont de cesse de vouloir exprimer seulement et pacifiquement leurs opinions dans un pays où le simple fait de penser devient condamnable.
C’est pourquoi j’assisterai au rassemblement ce jour à 18H00 sur le Vieux Port afin de non seulement témoigner de ma solidarité à l’égard de celles et ceux qui se battent courageusement pour accéder aux droits les plus élémentaires mais aussi pour rappeler au pouvoir algérien que la liberté d’expression, la liberté d’opinion et par conséquent la liberté de la presse sont des Droits. La situation actuelle de la presse indépendante est inacceptable à bien des égards, mais de surcroît elle nuit à l’image de l’Algérie.
