Les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés contre la création des assistants d’éducation et la disparition des surveillants et des emplois-jeunes dans l’Education nationale, une mesure approuvée par la majorité sénatoriale. "Ce plan de suppressions d’emploi représente plus de 10 fois celui de Metaleurop qui est, au dire de votre gouvernement, le résultat d’un plan social de "patrons-voyous ", a dénoncé Annie David.
En tout, ce sont 25 600 adultes qui ne seront plus présents dans les établissements scolaires, au moment où leur présence est pourtant si nécessaire.
Dans une France où le taux d’activité des jeunes est l’un des plus bas d’Europe, leur taux de chômage l’un des plus élevé, de même que le taux de pauvreté chez les moins de trente ans, cette mesure constitue un facteur supplémentaire de précarisation. Mais l’emploi, tout comme l’éducation nationale, ne fait toujours pas partie des priorités gouvernementales."