Actualité

Défendre les droits de l’enfant, c’est respecter le droit à l’éducation

Les élus du groupe CRC se félicitent du succès des manifestations enseignantes contre la politique gouvernementale, tout en établissant une relation entre la journée mondiale des droits de l’enfant, ce 20 novembre, et la défense du service public d’éducation. « Cette journée, soulignent-ils dans un communiqué, est chaque année l’occasion de rappeler que la société, le gouvernement, le législateur ont la responsabilité de contribuer à donner aux enfants les moyens de bâtir leur vie, en faisant progresser leurs droits et parmi eux le droit à l’éducation dans toutes ses dimensions. Pourtant, ce droit connaît des régressions, y compris dans notre pays. Le gouvernement et sa majorité de droite multiplient en effet les attaques contre le service public de l’éducation. Qu’il s’agisse des attaques contre la scolarisation des deux ans à laquelle le gouvernement et sa majorité veulent substituer des jardins d’éveil payants ou de la disparition d’une partie des Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté, dont la mission est justement d’intervenir auprès des enfants en souffrance. Garantir le droit à l’éducation, c’est exiger pour tous les enfants un droit d’accès, de la maternelle à l’université, à une école publique, gratuite et laïque. Une école qui ne soit pas bradée par des suppressions de postes et par l’affaiblissement du contenu des formations. »

Non à l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire passager

Cet article très important, inséré par l’Assemblée nationale, suscite beaucoup de réactions : il vise à autoriser les pilotes et copilotes du transport aérien public à poursuivre leur activité jusqu’à l’âge de soixante-cinq ans.
Au travers des articles 61 bis et 61 ter, le Gouvernement persiste dans un processus d’allongement de la durée de cotisation, en permettant aux salariés de notre (…)

Nicolas Sarkozy oublie volontairement la situation catastrophique de la psychiatrie publique

par Nicole Borvo Cohen-Seat

Après le meurtre horrible d’un étudiant par un patient de l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève, le Président de la République vient d’annoncer une réforme de l’hospitalisation psychiatrique incluant au passage la création d’un nouveau fichier.
A chaque évènement tragique, sa loi : c’est la méthode du Président. Une nouvelle fois, il instrumentalise un drame humain au profit de ce qui (…)

La crise économique et financière que traversent les économies occidentales capitalistes est inscrite dans leur logique même

par Bernard Vera

Bernard Vera, sénateur et Jean-Pierre Brard, député, se sont prononcés contre les conclusions du rapport de la mission parlementaire chargée d’établir un diagnostic et des propositions à propos de la crise financière et économique. Refusant « l’union sacrée » voulue par Nicolas Sarkozy, les deux élus contestent une analyse essentiellement technique, qui fait l’impasse sur les causes profondes de la crise. « Les parlementaires communistes, républicains et citoyens, écrivent-ils dans un communiqué commun, ne peuvent s’associer à une démarche qui tend à laisser croire que la crise n’aurait qu’un caractère passager, qu’elle ne serait que le produit du dérèglement d’un système économique que quelques mesures ciblées suffiraient rapidement à rendre à nouveau vertueux et efficace. Ils refusent notamment de séparer les solutions à apporter à la crise d’une véritable remise en question des choix politiques aujourd’hui à l’œuvre, que ce soit au plan national, comme au plan européen, choix qui ont anticipé et amplifié les effets mêmes de la crise. Au lieu d’une refondation du capitalisme, selon les termes du Président de la République, la France, l’Europe et le Monde ont besoin de profondes mutations sociales, économiques et environnementales, retirant leur pouvoir de nuisance aux affairistes et spéculateurs financiers, modifiant profondément le fonctionnement du crédit, favorisant, enfin, la satisfaction des besoins collectifs des populations de l’ensemble de la planète avant celle des détenteurs de capitaux »

Nous demandons la libération de tous les prisonniers politiques en Birmanie

par Nicole Borvo Cohen-Seat

Plusieurs opposants à la dictature des militaires birmans, détenus dans le cadre de la répression menée à l’occasion des manifestations en septembre 2007, viennent d’être condamnés à de lourdes peines de prison, jusqu’à soixante-cinq ans, autrement dit l’emprisonnement à vie.
Nous avions, l’an dernier, exprimé, auprès des autorités birmanes, notre profonde indignation. Le terrible verdict (…)

Lourdes condamnations contre les opposants birmans

par Nicole Borvo Cohen-Seat

Plusieurs opposants à la dictature des militaires birmans, détenus dans le cadre de la répression menée à l’occasion des manifestations en septembre 2007, viennent d’être condamnés à de lourdes peines de prison, jusqu’à soixante-cinq ans, autrement dit l’emprisonnement à vie.
Nous avions, l’an dernier, exprimé, auprès des autorités birmanes, notre profonde indignation. Le terrible verdict (…)

Les parlementaires communistes et républicains formulent des propositions pour sortir de la crise actuelle

Comment éviter la crise, alors que se profile une très grave récession, avec des suppressions massives d’emplois, une explosion du chômage, une crise majeure des finances locales, l’aggravation des conditions de vie de nos concitoyens ? Prenant le contre-pied de la « refondation » cosmétique proposée par le chef de l’Etat, les parlementaires communistes souhaitent mettre enfin l’économie au service du développement humain et non plus au service de la spéculation et de l’intérêt d’une infime minorité. Ils formulent pour cela une série de propositions détaillées, qui exigent une remise en cause des principes du capitalisme.

Nicolas Sarkozy fixe une feuille de route simpliste au groupe de travail parlementaire sur la crise financière internationale

Reçus à l’Elysée avec les autres membres du groupe de travail parlementaire sur la situation financière internationale, Bernard Vera, sénateur, et Jean-Pierre Brard, député, contestent la « feuille de route » simpliste que le Président de la République fixe à ces travaux, au mépris des droits et de l’indépendance du Parlement. « Ce sont les questions telles que le rôle des agences de notation, les dérives de la titrisation, l’application des normes comptables d’origine nord-américaine et la rémunération des opérateurs de marché qui seraient, de manière technique et presque artificielle, placées au cœur de la réflexion, indiquent les deux élus au nom des parlementaires communistes. Or, malgré l’importance de ces questions, ce ne sont pas les enjeux essentiels. La question centrale de l’accès au crédit et de l’utilisation de l’argent se pose avec une force renouvelée. La crise a ses racines dans la répartition de la richesse produite dans l’économie réelle. Faut-il préférer les actionnaires ou les salariés ? De même, se pose ouvertement la question de la construction européenne. Depuis l’adoption de l’Acte unique, puis du Traité de Maastricht, et enfin, depuis la constitution de l’Union Economique et Monétaire, la logique de libéralisation et d’ouverture des marchés financiers, de mise en concurrence des services et des populations a primé sur la réponse aux besoins sociaux. Cette logique, non seulement ne nous a pas protégés de la crise mais n’a fait, sur bien des aspects, que la favoriser et l’accentuer. »

Rachida Dati récidive

par Nicole Borvo Cohen-Seat

La Garde des Sceaux vient de présenter en Conseil des Ministres un nouveau projet de loi sur la récidive, le 3ème depuis son entrée en fonction il y a un an et demi.
Ce faisant, elle cherche à passer outre le rejet par le Conseil constitutionnel de la rétroactivité de la « rétention de sûreté » : certains criminels - une dizaine, selon le ministère - qui ne respectent pas leurs obligations (…)

Ne pas fermer la porte de l’école aux enfants de deux ans

par Brigitte Gonthier-Maurin

Le rapport du groupe de travail sénatorial sur la scolarisation des jeunes enfants vient d’être rendu public. Membre de ce groupe de travail, je tiens à en dénoncer les conclusions ainsi qu’une partie du constat.
A mon sens, ce rapport est une terrible occasion manquée. Au lieu de préconiser l’amélioration de l’accueil des deux ans à l’école maternelle, l’obligation de la scolarité dès trois (…)

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

Travailleurs des plateformes numériques : garantissez vos droits !

Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)