Roland Muzeau

Avec la complicité du gouvernement, la majorité de droite comble le sénateur et patron de presse Serge Dassault

par Roland Muzeau
Nous protestons avec la plus grande vigueur contre l’attitude du gouvernement qui le 5 novembre a pris l’engagement, ici et à l’Assemblée nationale, de laisser les mains libres au patronat, et singulièrement de céder aux exigences des patrons de presse.
L’amendement n° II-183 rectifié de M. de Broissia et Mme Hermange sur le travail de nuit, définitivement adopté (…)

Cohésion sociale : explication de vote

par Roland Muzeau
Notre débat a été long, parce que ce texte l’était aussi et que nous en avons eu connaissance à la toute dernière minute. Nul doute que s’il avait appliqué l’exposé des motifs, nous l’aurions adopté à l’unanimité. Nous ne nous opposons pas sur les propos généreux, nous constatons comme vous qu’il n’est pas normal que dans un pays riche comme la France, des millions de nos (…)

Le Medef exaucé par le Sénat

Deux amendements adoptés par la droite sénatoriale au cours des débats résument bien la philosophie du projet de loi relatif à la cohésion sociale. Le premier stipule que le travail de nuit est désormais reconnu à partir de minuit et non plus à compter de 21h00. Le second puise dans les fonds de la formation professionnelle pour que les salariés suivent des stages obligatoires à la compréhension de l’économie, du marché, de la concurrence, de la hausse des prix… Comme le dénonce Roland Muzeau dans un communiqué, le message est clair : « Salariés, comprenez que votre triste sort est nécessaire pour que l’entreprise vive ! » Le gouvernement n’a pas exprimé le moindre regret après le vote de ces deux amendements. Sûrement au nom de cette fameuse cohésion sociale à laquelle il est tant attaché !

Six sénateurs de droite reprennent à leur compte et tels quels les amendements du Medef

Mot à mot, six sénateurs de droite ont finalement repris à leur compte les amendements préparés par le Medef dans le cadre de l’examen du projet de loi Borloo-Larcher. Ces amendements, qui seront discutés la semaine prochaine, réintroduisent notamment les licenciements économiques pour sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise.

Cohésion sociale

Le Sénat a commencé, le mercredi 27 novembre, l’examen du projet de loi relatif à la cohésion sociale. Celui-ci comprend désormais, comme l’a décidé la semaine dernière le gouvernement, les dispositions concernant les licenciements économiques préparées par Gérard Larcher. Ce plan Borloo-Larcher, estiment les élus du groupe CRC, n’est pas un plan de cohésion mais de déstabilisation sociale : il assouplit une fois encore les règles de licenciements et restreint encore les droits des salariés. Qui plus est, il ne s’attaque en rien aux causes de la pauvreté. « La présentation du retrait de la notion de sauvegarde de la compétitivité comme un recul confortant les syndicats aux dépens du Medef procède de l’escroquerie intellectuelle », a en particulier expliqué Roland Muzeau.

Le Sénat examinera dans des conditions inadmissibles le projet de loi Borloo-Larcher

par Roland Muzeau
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers collègues,
Je tiens, par ce rappel au règlement relatif à l’organisation des travaux vous faire part de ma totale désapprobation quant aux conditions qui président à la discussion du texte BORLOO-LARCHER.
Déjà sur le texte BORLOO, les conditions de travail et de consultations nécessaires à une étude sérieuse d’un (…)

Les insuffisances du plan de cohésion sociale présenté par Jean-Louis Borloo

Encore beaucoup de bruit pour pas-grand-chose. Intervenant lors des journées d’étude des parlementaires communistes, Roland Muzeau a mis en lumière les insuffisances du plan de cohésion sociale présenté par Jean-Louis Borloo, et que le Sénat examinera à partir du 27 octobre. "12,8 milliards d’euros sont prévus sur cinq ans mais, seul 1 milliard sera débloqué pour 2005. Autant dire que la montée en charge du dispositif intervenant entre 2007 et 2009 reste virtuelle, entièrement dépendante des futurs arbitrages budgétaires", a notamment expliqué le sénateur des Hauts-de-Seine.

Quand Fillon fait du Perben II

par Roland Muzeau
Le Sénat, avec sa majorité UMP-UDF, a adopté définitivement le projet de loi Fillon, comportant un volet « Formation professionnelle » et un autre intitulé « Réforme du dialogue social ».
Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont approuvé le premier et fermement condamné le second. Ce qui était depuis longtemps réclamé par le CNPF, puis le MEDEF, est (…)

Formation professionnelle et dialogue social (2)

Le projet de loi relatif à la formation professionnelle et au dialogue social, comme son nom l’indique d’ailleurs, est un texte bicéphale. "C’est tout simplement que vous avez choisi, a lancé Roland Muzeau à François Fillon, de profiter d’un accord national unanime des partenaires sociaux sur la Formation professionnelle, pour masquer les très graves dispositions contenues dans le volet dialogue social." "Entre le dispositif actuel, a poursuivi le sénateur des Hauts-de-Seine, et un système reposant sur la signature d’organisations représentant une majorité de salariés concernés, vous avez choisi l’ambiguïté. Au niveau interprofessionnel et de la branche, un accord pourra être minoritaire, si une majorité de syndicats ne s’y oppose pas : mais cette majorité s’appréciera en nombre d’organisations, et non en voix. Au lieu de la possibilité de n’avoir qu’une organisation minoritaire qui signe, vous donnez la possibilité à trois syndicats de signer contre deux, même si les deux représentent plus de salariés que les trois réunis. C’est une conception pour le moins curieuse de la démocratie qui met à l’écart des millions de salariés !"

La politique du gouvernement creuse la fracture sociale

"L’extrême gravité des conditions de vie d’une partie croissante de nos concitoyens n’est pas une fatalité mais, le résultat de votre politique économique et sociale ", a lancé Roland Muzeau au gouvernement lors d’une question d’actualité. De fait, les statistiques sont cruelles pour la politique de Jean-Pierre Raffarin : 4 millions de personnes vivant avec moins de 550 euros par mois, 10 % au moins de la population active sans emploi, 200 000 individus sans domicile fixe... "Après avoir durci les conditions d’indemnisation des chômeurs, réduit leurs droits à l’ASS, le gouvernement, avec le RMI-RMA, a souligné le sénateur des Hauts-de-Seine, conditionne le versement d’une allocation à la reprise d’emploi. Et quel emploi ! Lutter contre l’exclusion, respecter l’égale dignité de tous les êtres humains, est un impératif national."

Roland Muzeau

Ancien sénateur des Hauts-de-Seine

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Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

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