Jean-Luc Mélenchon

A Strasbourg, on assiste désormais à des atteintes inadmissibles à la liberté d’expression

Lors de la séance des questions d’actualité, Jean-Luc Mélenchon a vivement interpellé le gouvernement à propos du dispositif militaire et policier déployé à Strasbourg à l’occasion du soixantième anniversaire de l’OTAN. « Il est temps, a-t-il souligné, de rappeler aux militaires américains et aux responsables de la sécurité du président des Etats-Unis que Strasbourg n’est pas Bagdad. Les mesures de sécurité inouïes qu’ils ont imposées à la France, selon leurs détestables habitudes en la matière, et que vous avez eu la faiblesse d’accepter, conduisent à d’inacceptables abus et à une multiplication intolérable de graves atteintes aux libertés publiques et démocratiques. Comment le gouvernement peut-il justifier le blocus de la ville de Strasbourg qui s’organise ? Comment justifier la démesure des atteintes à la liberté de circuler imposées à la ville et à ses habitants ? » Au cours de la même intervention, le sénateur de l’Essonne a également rappelé que le groupe CRC-SPG avait « exprimé à maintes reprises son opposition à l’OTAN et au retour de la France dans le commandement intégré qui l’entraîne dans une dérive belliciste atlantiste contraire à l’intérêt national et européen ».

Une capitulation sans condition devant les décisions militaires de l’empire

Monsieur le président, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, mon rappel au règlement a trait à l’événement, somme toute assez étonnant, qui va avoir lieu dans quelques instants au Parlement.
Tandis que les députés sont invités à se prononcer sur une déclaration du Gouvernement relative à la politique étrangère, celui-ci ne voyant pas d’autre moyen pour rallier une majorité (…)

Nouveau référendum en Irlande : la volonté du peuple niée

Au terme d’un marchandage écoeurant, l’Union européenne cherche à acheter les dirigeants irlandais pour qu’ils fassent céder leur peuple. La volonté d’un peuple tout entier est ainsi niée par le directoire européen. Un modèle de construction européenne étouffant franchit aujourd’hui un seuil spectaculaire.
Que l’on vote oui ou que l’on vote non, que l’on soit d’accord ou pas, de toute façon (…)

Révolte dans l’Education nationale et aide à l’école privée

« Les lycéens, les parents d’élèves et les enseignants ont raison de se révolter », souligne Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. Faisant référence à la proposition de loi du sénateur UMP Jean-Claude Carle que le Sénat vient d’adopter, le sénateur de l’Essonne dénonce « un nouvel avantage de 250 millions d’euros pour l’enseignement primaire privé. Pendant ce temps, la saignée de l’école publique continue. A présent la réforme du lycée n’a qu’une signification : faire des économies sur le dos de ceux qui n’ont que l’enseignement public pour apprendre et réussir. C’est l’avenir du pays qui est mis en danger. Cette politique d’appauvrissement de l’enseignement public s’accompagne cyniquement d’une aide discrète mais outrageante à l’enseignement privé. Riposter est un devoir. J’appelle à un soutien protecteur des jeunes qui sont en action ».

La guerre des classes au Sénat

La droite et le centre se sont livrés depuis deux jours au Sénat à une surenchère écoeurante pour soulager les plus riches sur le dos des revenus des plus modestes.
D’abord ils ont essayé avec l’amendement Marini d’accorder un cadeau fiscal de 10 700 euros aux actionnaires pour compenser leurs pertes en bourses. Puis une partie de la droite sénatoriale a carrément tenté de supprimer l’Impôt (…)

Pourquoi je siège désormais au groupe CRC-SPG

Jean-Luc Mélenchon est dorénavant membre du groupe CRC, dont l’intitulé change à cette occasion. « Ma décision de quitter le Parti socialiste et de fonder avec Marc Dolez le Parti de Gauche me conduit par cohérence à quitter le groupe socialiste du Sénat, explique dans un communiqué le sénateur de l’Essonne. J’ai donc logiquement engagé une discussion avec Nicole Borvo Cohen-Seat et les sénateurs communistes. J’ai présenté une demande d’adhésion au groupe qu’ils constituent. Je leur suis reconnaissant de l’avoir acceptée. Je salue leur décision de modifier le nom du groupe pour respecter mon identité politique à côté de celle des communistes. Je mesure l’honneur qui m’est fait de cette façon. Le nom du groupe sera désormais « Groupe communiste, républicain et citoyen et des sénateurs du Parti de Gauche ». Cette décision manifeste nos fortes convergences de vue et notre détermination à travailler ensemble. Je connais la valeur des sénateurs de ce groupe, leur pugnacité dans les débats sénatoriaux, leur solidarité constante avec les luttes sociales et leur attachement résolu aux principes républicains. »

Jean-Luc Mélenchon

Ancien sénateur de l'Essonne

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

Travailleurs des plateformes numériques : garantissez vos droits !

Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)

Une loi spéciale en attendant le respect du suffrage universel

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Nous débattons, aujourd’hui sous la pression d’une crise profonde, exceptionnelle. Et c’est un ministre démissionnaire qui présente un texte qui fait office de budget pour la France. Où est le Premier ministre ?
La crise institutionnelle découle d’une crise démocratique qui couve depuis des années et qui explose aujourd’hui. Cette crise a pour l’heure un responsable : Emmanuel Macron. (…)

Au-delà des questions de méthode

Communiqué de presse d’André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale, Emeline K/Bidi, députée de la Réunion et vice-présidente du groupe GDR, Cécile Cukierman, présidente du groupe CRCE-K au Sénat et Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français.
Cet après-midi, André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale, Emeline K/Bidi, députée (…)