Révolte dans l’Education nationale et aide à l’école privée

Publié le 10 décembre 2008 à 12:11 Mise à jour le 8 avril 2015

Les lycéens, les parents d’élèves et les enseignants ont raison de se révolter.

Pendant qu’ils manifestent, au Sénat, la droite s’apprête à pérenniser un nouvel avantage de 250 millions d’euros pour l’enseignement primaire privé (discussion de la proposition de loi UMP du sénateur Jean-Claude Carle)

Pendant ce temps, la saignée de l’école publique continue. A présent la réforme du lycée n’a qu’une signification : faire des économies sur le dos de ceux qui n’ont que l’enseignement public pour apprendre et réussir. C’est l’avenir du pays qui est mis en danger. Cette politique d’appauvrissement de l’enseignement public s’accompagne cyniquement d’une aide discrète mais outrageante à l’enseignement privé.

Exemple dans l’enseignement professionnel : 56 lycées professionnels publics ont été fermés par la droite depuis 2002 dont 16 rien qu’en 2007-2008, soit 80 classes fermées dans le public. Pendant ce temps, 244 classes ont été ouvertes dans les lycées professionnels privés et 7 ouvertures de lycées professionnels privées ont été autorisées par le gouvernement rien qu’en 2007-2008 (selon les chiffres du Ministère de l’Education nationale - Repères et Références statistiques, édition 2008)

Riposter est un devoir. J’appelle à un soutien protecteur des jeunes qui sont en action.

Jean-Luc Mélenchon

Ancien sénateur de l'Essonne

Ses autres interventions :

A Strasbourg, on assiste désormais à des atteintes inadmissibles à la liberté d’expression

Lors de la séance des questions d’actualité, Jean-Luc Mélenchon a vivement interpellé le gouvernement à propos du dispositif militaire et policier déployé à Strasbourg à l’occasion du soixantième anniversaire de l’OTAN. « Il est temps, a-t-il souligné, de rappeler aux militaires américains et aux responsables de la sécurité du président des Etats-Unis que Strasbourg n’est pas Bagdad. Les mesures de sécurité inouïes qu’ils ont imposées à la France, selon leurs détestables habitudes en la matière, et que vous avez eu la faiblesse d’accepter, conduisent à d’inacceptables abus et à une multiplication intolérable de graves atteintes aux libertés publiques et démocratiques. Comment le gouvernement peut-il justifier le blocus de la ville de Strasbourg qui s’organise ? Comment justifier la démesure des atteintes à la liberté de circuler imposées à la ville et à ses habitants ? » Au cours de la même intervention, le sénateur de l’Essonne a également rappelé que le groupe CRC-SPG avait « exprimé à maintes reprises son opposition à l’OTAN et au retour de la France dans le commandement intégré qui l’entraîne dans une dérive belliciste atlantiste contraire à l’intérêt national et européen ».

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