Une jeunesse sacrifiée, ses droits fondamentaux bafoués : profitant d’une question d’actualité au gouvernement, Guy Fischer a dénoncé avec force la création du Contrat Première Embauche. "Contrairement à ce que vous affirmez, a lancé le sénateur du Rhône à Gérard Larcher, ministre délégué au Travail, le CPE n’est pas une réponse à la situation de précarité et de chômage des jeunes mais un alibi à la destruction du droit commun du travail. On assiste à une précarisation sans précédent des salariés et au démantèlement du droit du travail." Les élus du groupe CRC demandent le retrait immédiat d’une disposition qu’ils considèrent comme "une insulte faite aux jeunes".
Très loin de Paris, une épidémie du Chikungunya, du nom du moustique qui transmet la maladie à l’homme, affecte la Réunion depuis mars 2005. Une nouvelle fois, Gélita Hoarau a interpellé le gouvernement, à l’occasion d’une séance de questions d’actualité, pour qu’il prenne enfin les mesures permettant de lutter efficacement contre cette maladie virale extrêmement douloureuse et invalidante."Au terme de 10 mois de lutte, a expliqué la sénatrice de La Réunion, les moyens dégagés n’ont pas permis de juguler l’épidémie. Celle-ci ne cesse de s’étendre : près de 8.000 cas recensés à ce jour et plus de 40.000 selon les praticiens. Une réévaluation de l’ampleur de l’épidémie avec l’ensemble des acteurs menant la lutte est indispensable."
Après avoir réagi une première fois en publiant un communiqué de presse, les élus du groupe CRC ont tenu à nouveau à faire part de leur indignation, à propos de l’annonce de 6000 suppressions d’emplois à EDF, en interpellant directement le gouvernement lors de la séance des questions d’actualité. "Il était prévisible qu’il y aurait des réductions massives d’emplois dans l’objectif de satisfaire les actionnaires et d’atteindre le niveau de dividendes que le gouvernement et la direction se sont fixés de leur verser, a souligné Yves Coquelle, sénateur du Pas-de-Calais. La preuve, dès l’annonce des suppressions d’emplois, l’action a bondi ! Cette décision scandaleuse et totalement injustifiable va peser sur les conditions de travail de tous les salariés d’EDF et réduire la qualité du service rendu aux usagers.Nous considérons que l’énergie n’est pas une marchandise mais un bien public et devrait échapper à la rentabilité financière."
A l’occasion d’une séance de questions d’actualité au gouvernement, Nicole Borvo Cohen-Seat a demandé la levée immédiate de l’état d’urgence. Pour la présidente du groupe CRC, "seules des circonstances exceptionnelles mettant en péril la république peuvent justifier l’état d’urgence, au sens même de la loi de 1955, pourtant tristement connotée. Depuis, ni les parlementaires, ni les citoyens n’ont eu droit à une quelconque information sur l’état des quartiers et des villes, pouvant, selon le gouvernement, justifier la poursuite de l’état d’exception".
Comment répondre véritablement à la crise des banlieues ? C’est la question posée au gouvernement par Bernard Vera, lors d’une séance de questions d’actualité. Pour le sénateur de l’Essonne, "Les violences inacceptables sont révélatrices d’une crise profonde qui confirme un besoin urgent de rupture avec le libéralisme, un besoin urgent de solutions alternatives, porteuses de progrès social, de justice, de citoyenneté, de fraternité". Des solutions auxquelles le gouvernement continue obstinément de tourner le dos.
En s’adressant au Premier ministre, lors d’une question d’actualité au gouvernement, Eliane Assassi a souligné que les parlementaires communistes souhaitaient que « toute la lumière soit faite et que justice soit rendue », et demandaient pour cela la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les circonstances du drame qui a coûté la vie à deux jeunes habitants de Clichy-Sous-Bois. « Quand l’exclusion et l’insécurité sociale s’accentuent, a aussi expliqué la sénatrice de Seine-Saint-Denis, quand l’école de la République n’a plus les moyens de remplir son rôle, quand les jeunes des quartiers populaires sont trop souvent stigmatisés, la réponse ne peut résider dans la provocation et le mépris. A situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. L’Etat doit consentir un effort sans précédent, particulièrement pour ces banlieues que les pouvoirs publics font mine de découvrir alors qu’ils en ont été les promoteurs il y a près de 40 ans ».
Contrairement à ce qu’affirme Dominique de Villepin, la lutte contre la pauvreté n’est pas la priorité du gouvernement. Tout au contraire ! C’est ce qu’a expliqué Nicole Borvo Cohen-Seat lors d’une question d’actualité en soulignant que "les subventions aux associations de lutte contre l’exclusion, ne sont finalement pas honorées au cours de l’exécution du budget, victimes d’abord de gels budgétaires d’annulation".
A l’occasion de la première séance des questions d’actualité, Robert Hue a vivement interpellé le gouvernement à propos de sa politique de l’emploi. « Notre peuple n’en peut plus de ces vagues de licenciements successives engagées trop souvent pour satisfaire les actionnaires dont le seul souci est l’augmentation de leur dividende et les profits vertigineux de "patrons-voyous", a souligné le sénateur du Val-d’Oise. Notre peuple en a assez de la fuite en avant des privatisations comme la SNCM, alors que le service public est la garantie d’une continuité territoriale essentielle à l’unité nationale comme le démontrent les salariés de la SNCM, que nous soutenons. »
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes cher(e)s collègues,
Une nouvelle fois, le gouvernement et sa majorité sont pris en flagrant délit de double discours. Le Premier Ministre met au cœur de sa politique la famille et dans le même temps, il organise le désengagement de l’Etat de la solidarité familiale. Les négociations entre la Caisse nationale des allocations familiales et les (…)
par Nicole Borvo Cohen-seat
Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Mes cher(e)s collègues,
Quelle mauvaise surprise ! Au moment même où le gouvernement s’efforçait de convaincre que l’emploi est sa priorité, les 1500 salariés de la Samaritaine apprenaient par la presse que leur patron, le groupe LVMH, leader mondial de l’industrie du luxe, une des premières entreprises du CAC (…)
Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)
Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)