Alors que le gouvernement vient d’annoncer l’ouverture du capital d’AREVA, Michel Billout a profité d’une séance de questions d’actualité pour dénoncer cette nouvelle opération industrielle. « Ce que l’on peut appeler un grand pas vers la privatisation risque non seulement de remettre en cause notre indépendance énergétique nationale mais aussi de mettre en danger la sûreté et la protection de nos installations nucléaires, a souligné le sénateur de Seine-et-Marne. C’est une lourde responsabilité que prend le gouvernement. Cet appel aux fonds privés est sans fondement. En effet, le groupe n’est pas endetté et n’a aucunement besoin d’être renfloué au niveau de ses fonds propres. Rien n’entrave son développement à l’international. »
Une nouvelle fois, les élus du groupe CRC ont interpellé le gouvernement sur sa politique en matière d’emploi. Annie David, à l’occasion d’une question d’actualité, a rappelé le bilan désastreux de l’équipe Raffarin : « Le chômage continue inexorablement de progresser, de s’incruster dans la société française, en véritable cancer social. La précarité qui nourrit l’appauvrissement l’accompagne. Trois millions de chômeurs, plus de dix millions de salariés en situation précaire nécessitent une politique volontariste, un engagement des pouvoirs publics sans précédent. Allez-vous, au-delà des incantations ou des constats attristés, prendre des mesures concrètes ? »
« Que répondez-vous à la colère qui monte dans notre pays ? » C’est en ces termes que Thierry Foucaud a interpellé le gouvernement lors d’une séance de questions d’actualité, à propos de la démission de près de 300 élus locaux de la Creuse qui protestent contre les fermetures à répétition touchant les services publics du département. « L’adoption aux forceps de la loi sur les responsabilités locales n’apaisera pas leur inquiétude, a indiqué le sénateur de Seine-Maritime. La loi sur le développement des territoires ruraux n’empêchera pas le recul des services publics. Il est temps de prendre en compte cette inquiétude. Il est temps de mettre en place un moratoire sur la fermeture des services publics locaux, pour préparer une modernisation issue d’un dialogue avec les populations et les élus locaux ! »
par Jean-François Voguet
Un vaste débat sur l’éducation nationale a été ouvert il y a plusieurs mois. Cette grande réflexion a mobilisé de nombreux intervenants soucieux de promouvoir une école de la réussite pour tous. Hélas, le rapport Thélot suscite déjà de grandes inquiétudes, d’autant plus qu’il servira de base à la future loi d’orientation. Aucun jeune ne quittant l’école sans (…)
par Paul Vergès
Alors que l’été commence dans l’hémisphère Nord, nous redoutons tous une canicule de l’ampleur de celle de l’été dernier.
Le gouvernement a pris des mesures sanitaires pour y faire face. Mais elles ne sauraient occulter l’essentiel, l’adaptation de nos territoires aux changements climatiques, pourtant urgente. En effet, les conséquences du réchauffement climatique (…)
A l’occasion d’une séance de questions d’actualité au gouvernement, Thierry Foucaud a interpellé Xavier Bertrand, secrétaire d’État, à propos de la réforme de l’assurance maladie. « Votre projet est fondé sur deux principes, a souligné le sénateur de Seine-Maritime : la réduction des dépenses et donc de l’offre de soins et, dans le même temps, la culpabilisation des assurés. Votre potion est classique : faire payer les salariés et retraités, exonérer les revenus financiers et réduire le service en matière de santé publique. Vous refusez toujours d’étudier les propositions alternatives à votre projet. »
Lors d’une séance de questions d’actualité, Jean-Yves Autexier a interpellé le gouvernement à propos de la situation en Irak. "La France, a notamment demandé le sénateur de Paris, se préoccupe-t-elle de la situation épouvantable des prisonniers irakiens, détenus par les armées d’occupation qui ne respectent même pas la convention de Genève ?"
Roland Muzeau, lors d’une séance de questions d’actualité au gouvernement, a demandé au Premier ministre qu’il exige que les négociations reprennent avec tous les partenaires de l’assurance chômage des salariés intermittents du spectacle. « Il faut dire la vérité à notre peuple : ce qui bloque à ce jour la mise en œuvre de mesures fortes pour sortir de la crise, a souligné le sénateur des Hauts-de-Seine, c’est la position du Medef, qui s’arroge les rôles de l’exécutif et du législatif, sans en avoir ni la légitimité, ni les compétences. »
A l’occasion d’une question d’actualité, Nicole Borvo s’est félicitée de la décision du Tribunal de grande instance de Marseille condamnant l’Unedic à rétablir dans leurs droits à indemnisation 35 chômeurs. Pour le groupe CRC, il faut maintenant aller plus loin et réintégrer tous les "recalculés". "Allez-vous imposer, a demandé Nicole Borvo au ministre délégué aux relations du travail, pour faire respecter cette exigence fondamentale de justice et de solidarité, que les employeurs, et non les salariés, voient augmenter leur taux de cotisation à l’assurance chômage ?"
A l’occasion d’une question d’actualité, Yves Coquelle a dénoncé les projets du gouvernement concernant l’avenir d’EDF-GDF, et estimé que Nicolas Sarkozy jouait sur les mots en annonçant que l’entreprise ne sera pas privatisée. "Nous pensons que ce discours, a expliqué le sénateur du Pas-de-Calais, n’a pour but que de brouiller les pistes et tenter de désamorcer le mouvement social, mais sur le fond, vous entendez poursuivre votre programme de privatisation rampante et à moyen terme, de casser le statut des personnels. En fait, vous témoignez du mépris du suffrage universel, du mépris des Françaises et des Français qui ne pensent pas comme vous et qui sont majoritaires dans ce pays."
Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)
Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)