Le capitalisme en crise

Recherche de la rentabilité maximale des capitaux, partage inégal de la richesse créée au détriment du travail, gaspillage de ressources naturelles et financières dans des opérations spéculatives, tout a concouru, depuis plusieurs dizaines d’années, à créer les conditions de la crise que nous connaissons.

La crise économique et financière que traversent les économies occidentales capitalistes est inscrite dans la logique même de fonctionnement de l’économie : recherche de la rentabilité maximale des capitaux, partage inégal de la richesse créée au détriment du travail, gaspillage de ressources naturelles et financières dans des opérations spéculatives, tout a concouru, depuis plusieurs dizaines d’années, à créer les conditions de la crise que nous connaissons.

Les salariés n’ont pas à payer une crise dont ils ne sont pas responsables, en lieu et place des actionnaires-spéculateurs que Nicolas Sarkozy et son gouvernement, en dépit de leurs déclarations visant à "moraliser le capitalisme", continuent de choyer.

Face à la récession, aux suppressions massives d’emplois, à l’explosion du chômage, à la crise majeure des finances locales, à l’aggravation des conditions de vie de nos concitoyens, il est urgent de remettre en cause la logique destructrice de l’argent-roi.

Loi de finances rectificative pour le financement de l’économie : explication de vote

par Bernard Vera

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, je ferai quelques observations au terme de la discussion de ce collectif budgétaire.
Contrairement à ce qui a été objecté à un certain nombre de nos propositions, ce texte est bien un projet de loi de finances rectificative. Autrement dit, il est normal, dans ce cadre, que nous déposions un certain nombre d’amendements (…)

Collectif budgétaire : un énorme chèque en blanc à ceux-là même qui menacent de faillite les économies

Le Parlement est saisi en urgence d’un projet de collectif budgétaire pour le financement de l’économie.
Les parlementaires communistes républicains et apparentés soulignent qu’il ne contient aucune garantie sur l’utilisation de ces fonds, aucune garantie sur une véritable rupture avec un système français qui a mis le monde « au bord du gouffre », aucune garantie d’une remise en cause des (…)

Le gouvernement propose une nouvelle illustration du vieil adage : "socialiser les pertes, privatiser les profits "

La méthode choisie par le gouvernement pour venir au secours des banques en difficulté suscite l’indignation des sénateurs communistes. Le gouvernement vient en effet d’annoncer la création d’une structure de rachat alimentée par levée de ressources sur les marchés financiers, en vue de recapitaliser ces banques avant leur revente, une fois redressées. Dans une déclaration, les sénateurs du groupe CRC « estiment que l’argent des contribuables et des salariés n’a pas, après avoir été gaspillé par les banques dans leurs aventures spéculatives, à être de nouveau confisqué pour redresser des banques en difficulté, moyennant plans sociaux, fermetures d’agences et hausse du prix des services bancaires ! L’aggravation de la crise financière appelle à une profonde rupture avec les politiques qui, depuis quarante ans, accompagnent l’évolution du capitalisme. Au moment où certaines de nos banques sont au bord du dépôt de bilan, c’est d’une nationalisation importante du crédit et de l’assurance dont a besoin notre pays pour retrouver la voie de la croissance économique. »

Déclaration du gouvernement sur la crise financière et bancaire (2)

par Bernard Vera

La crise financière, dont nous suivons heure par heure l’évolution, prend un tour particulièrement dramatique ; une dramatisation dont nous craignons, comme l’a montré la discussion, qu’elle ne soit de nouveau utilisée pour exiger des salariés, comme des populations, de nouveaux sacrifices.
Sans surprise, vous confirmez en effet vos choix politiques et budgétaires, quand bien même ces choix (…)

Le système dont Nicolas Sarkozy s’est fait le héraut est en faillite

par Thierry Foucaud

A l’occasion du débat organisé au Sénat sur la crise financière, Thierry Foucaud a fustigé la formidable hypocrisie dont fait preuve le pouvoir dans cette affaire. « Aujourd’hui, le système que vous défendez, celui dont M. Sarkozy s’est fait le héraut, est en faillite, a lancé le sénateur de Seine-Maritime à Éric Woerth, le ministre du Budget. Cette faillite, c’est celle de votre gouvernement, de vos dogmes. La pensée unique, fondée sur les vertus du marché et de la concurrence libre et non faussée et sur le culte de l’argent roi présenté comme valeur cardinale de notre société, s’écroule. M. Sarkozy hier à Toulon, M. Fillon aujourd’hui tentent l’impossible : faire oublier en quelques jours leur responsabilité écrasante dans la crise terrible qui secoue la France et le monde et plonge les populations dans l’inquiétude et, déjà pour bon nombre de personnes, dans le désespoir du chômage et de la pauvreté. Dans une manœuvre désespérée, vous montrez du doigt vos propres amis, les partisans du CAC 40 et leurs énormes privilèges. Mais vous n’arrivez pas à faire oublier que c’est votre politique, le système que vous adulez, qui leur a permis de faire main basse sur l’économie de notre pays. Vous ne pourrez masquer longtemps l’étroite complicité entre votre gouvernement et les patrons. M. Sarkozy veut refondre le capitalisme. Je suppose que l’aréopage que constitue une partie de ses amis, MM. Bolloré, Lagardère, Bouygues ou Arnault, saura le conseiller efficacement sur ce point ! » Thierry Foucaud a également annoncé que le groupe CRC allait dès la semaine prochaine déposer une proposition de loi interdisant la pratique scandaleuse des parachutes dorés.

Budget 2009 : Sarkozy présente la facture de la crise financière aux salariés, aux collectivités et à leurs populations

L’annonce du projet de loi de finances pour 2009, ce jour, montre le sens profond des réformes entreprises par le Gouvernement Sarkozy depuis le printemps 2007.
Alors que l’activité est à la baisse (1 % de croissance pour 2008 au lieu des 2,5 % attendus !), que les plans sociaux succèdent aux plans sociaux, que l’emploi est en chute libre, que le déficit de la Sécurité Sociale se creuse et (…)

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

Travailleurs des plateformes numériques : garantissez vos droits !

Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)

Une loi spéciale en attendant le respect du suffrage universel

par Pascal Savoldelli

Nous débattons, aujourd’hui sous la pression d’une crise profonde, exceptionnelle. Et c’est un ministre démissionnaire qui présente un texte qui fait office de budget pour la France. Où est le Premier ministre ?
La crise institutionnelle découle d’une crise démocratique qui couve depuis des années et qui explose aujourd’hui. Cette crise a pour l’heure un responsable : Emmanuel Macron. (…)

Au-delà des questions de méthode

Communiqué de presse d’André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale, Emeline K/Bidi, députée de la Réunion et vice-présidente du groupe GDR, Cécile Cukierman, présidente du groupe CRCE-K au Sénat et Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français.
Cet après-midi, André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale, Emeline K/Bidi, députée (…)