Géraldine

L’ouverture à la concurrence risque d’entraîner l’abandon de 9 000 km de lignes

Nous venons de vous expliquer pourquoi nous considérons qu’il n’était pas nécessaire, utile et opportun d’ouvrir les transports conventionnés, et donc organisés autour de contrat de service public, à la concurrence.
Une telle ouverture rime, en effet, avec complexification des procédures pour les régions, comme pour l’Etat, alors même que les ressources des collectivités ne le permettent (…)

Une décision contraire à l’intérêt des usagers franciliens

L’article 2 bis prévoit des modalités spécifiques d’ouverture à la concurrence en région Île-de-France, en raison de la complexité du réseau.
Si l’ouverture à la concurrence est prévue sur une période large, allant de 2023 à 2039 selon les lignes, l’article 2 bis fixe bel et bien cet objectif pour l’Île-de-France.
Cet objectif nous ne le partageons pas, ni à l’horizon 2023 ni à l’horizon (…)

La mise en concurrence du rail, un risque pour l’aménagement du territoire et une machine à dettes

L’article 2 officialise la mise en œuvre française du 4ème paquet ferroviaire, celui qui instaure la mise en concurrence des transports de voyageurs. Cet article 2, qui figurait au projet de loi initial, n’a pas gagné la moindre qualité depuis l’Assemblée nationale. Bien au contraire, le fait qu’il soit encore inscrit dans le texte du projet de loi montre plus encore son caractère inique.
De (…)

Avec l’ouverture à la concurrence, c’est la réalité du service public qui est menacée

Actuellement, pour le transport ferroviaire de voyageurs, les seules dessertes que peuvent proposer sur le territoire français des opérateurs distincts de SNCF Mobilités sont les dessertes de « cabotage » dans le cadre d’un trajet international.
Le présent article pour acter de l’ouverture totale à la concurrence prévue par ce projet de loi pose le principe selon lequel toutes les (…)

L’usine à gaz de la modulation de la tarification des péages ferroviaires

Cet article a été inséré par un amendement du gouvernement. Il prévoit la modulation des péages ferroviaires pour rétablir une péréquation et le maintien de lignes dites déficitaires. Selon le rapport Spinetta, ce serait, je le rappelle, 70 % des lignes que l’on pourrait qualifier de déficitaires.
Si l’objectif est louable, il est pourtant évident que la modulation des péages, seule, ne (…)

Le statut des cheminots est une garantie d’engagement pour le service public

Aujourd’hui, le Statut des relations collectives entre la SNCF et son personnel régit les conditions d’embauche, de rémunération, de déroulement des carrières, les sanctions et garanties disciplinaires, la mobilité géographique et fonctionnelle inhérente à l’entreprise nationale, les congés, les conditions de cessation de fonction, l’assurance maladie et le droit syndical.
Le Statut donne (…)

Le statut des cheminot assure la continuité du service public

Cet amendement ajouté en commission par le gouvernement constitue une véritable provocation.
Il s’agit d’en finir avec le statut de cheminot, comme annoncé par voie de presse.
Et ainsi aura vécu, si l’on peut dire, le statut des cheminots dont l’extinction progressive au fil du temps est attendue comme une contribution de la SNCF à son « effort de redressement » et une contrepartie à la (…)

En quoi la forme d’EPIC serait-elle un obstacle à l’exercice des missions de l’opérateur public ?

Le gouvernement a organisé le passage en société anonyme de la SNCF et de gare et Connexion. Ces changements de statuts ouvrent la voie à la privatisation.
Le gouvernement a par un amendement, un simple amendement, adopté à l’Assemblée nationale, organisé le passage en société anonyme de la SNCF, de SNCF Réseau et de SNCF Mobilité.... et maintenant, suite au passage en commission au sénat, (…)

Relance à la Ministre de l’Education nationale sur la situation des établissements scolaires en Seine-Saint-Denis

Madame la Ministre,
Par un courrier en date du 26 septembre dernier j’avais attiré votre attention sur les conditions d’accueil des élèves des établissements scolaires en Seine Saint Denis.
Cette situation critique a alimenté la presse quotidiennement au cours de ces deux derniers mois. Beaucoup de voix se sont élevées parmi les parents d’élèves, les associations et les syndicats (…)

Interpellation du Maire de Noisy le Sec sur la présence d’amiante dans certaines écoles

Monsieur le Maire,
Je me permets d’attirer votre attention sur la situation du groupe scolaire Langevin comprenant deux écoles maternelles et une école élémentaire dont les sols sont amiantés.
Les directions des trois écoles ont organisé une réunion avec l’ensemble des représentants syndicaux, agents, enseignants, Inspection départementale, Inspection Académique, Rectorat, Médecin de (…)

Géraldine

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)

Travailleurs des plateformes numériques : garantissez vos droits !

Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)

Une loi spéciale en attendant le respect du suffrage universel

par Pascal Savoldelli

Nous débattons, aujourd’hui sous la pression d’une crise profonde, exceptionnelle. Et c’est un ministre démissionnaire qui présente un texte qui fait office de budget pour la France. Où est le Premier ministre ?
La crise institutionnelle découle d’une crise démocratique qui couve depuis des années et qui explose aujourd’hui. Cette crise a pour l’heure un responsable : Emmanuel Macron. (…)