Non aux réductions d’effectifs dans la Gendarmerie nationale
Michelle Demessine s’est adressée à Michèle Alliot-Marie pour attirer son attention « sur les profondes inquiétudes qui se font jour à l’approche de la discussion du projet de loi organisant le rattachement de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur ». A la clé, un redéploiement des forces de gendarmerie qui aboutirait à la suppression de 175 brigades territoriales et de 15 escadrons de gendarmerie mobile : 3.000 gendarmes et leurs familles seraient ainsi touchés. « Ces informations confirment malheureusement que la Révision générale des politiques publiques et la préparation de ce projet de loi auront automatiquement des répercussions négatives sur les personnels et les populations des territoires concernés », souligne dans ce courrier la sénatrice du Nord qui s’élève contre un tel redéploiement.