G 20 et crise financière : il faut enfin répondre aux attentes des salariés et des peuples
Au cours de différents débats, le Sénat est revenu cette semaine sur la crise financière et le contenu des travaux du sommet du G 20. Dans un communiqué commun, Thierry Foucaud, Marie-France Beaufils et Bernard Vera estiment que « le sommet de Londres a surtout fait étalage des contradictions existant dans les positions des uns et des autres, et montré que les USA n’avaient aucunement l’intention de laisser à d’autres le leadership économique et financier. » Pour les parlementaires du groupe CRC-SPG, « la crise financière appelle la mise en cause de la libéralisation de la circulation des capitaux, de la privatisation des établissements de crédit, la redéfinition du rôle des instances comme le FMI et la BCE en faveur de l’activité et de l’emploi, le soutien au développement des pays du Sud, notamment par l’annulation de la dette extérieure. Sortir de la crise impose, plus que jamais, de sortir d’un modèle économique, fondé sur la recherche du profit, qui a fait faillite ! »