Antoine Ronchin

Démontrez-nous, Monsieur le Premier ministre, que la suppression de la publicité qui pollue ne va pas se transformer en absence de publicité qui tue !

Lors des questions d’actualité au gouvernement, Jack Ralite est revenu sur la réforme de l’audiovisuel public, actuellement en débat à l’Assemblée nationale. Le sénateur de Seine-Saint-Denis a une nouvelle fois dénoncé la volonté gouvernementale d’affaiblir et de mettre sous tutelle élyséenne France Télévisions, au profit notamment de TF1 : « Je vous pose la question du financement du service public. L’Etat répond toujours « nous compenserons ». Je n’en crois rien, les services publics avec la RGPP (hôpitaux publics, poste, éducation nationale) étant sacrifiés. Mais je rêve d’être convaincu, aimant la télévision qui concerne 98.5 % des Français. Aussi j’aimerais avoir de vrais chiffres, n’oubliant, ni la compensation en programmes du temps libéré par la pub, ni le montant des indispensables crédits de développement notamment pour les nouvelles technologies, ni les engagements de Bruxelles envers les taxations de Bouygues et des FAI. Et pas sur un an, mais sur 10, comme à la BBC, pour garantir, pérenniser dignement la vie de l’audiovisuel public. Autrement, je ne pourrai croire, Madame Albanel, disant qu’aucun emploi ne sera touché, mais plutôt le ventriloque du projet M. Lefèbvre qui, annonçant 2000 licenciements (ajoutons-y les emplois externes induits), provoque la légitime colère de l’intersyndicale de France Télévision, que notre commission des affaires culturelles a reçue hier avec beaucoup d’intérêt. Démontrez-nous, Monsieur le 1er Ministre, que la suppression de la publicité qui pollue ne va pas se transformer en absence de publicité qui tue ! »

Avec les postiers et les usagers, je dis « Non aux timbrés qui veulent privatiser La Poste »

Malgré le gel du projet d’ouverture du capital de La Poste - recul que je crois dû à la mobilisation des postiers et des usagers - il n’est pas temps de baisser les bras sur ce danger majeur qui mènerait droit à la privatisation du service public de La Poste.
Car le gouvernement Sarkozy ne fait pas mystère de sa volonté de transformer l’entreprise publique en société anonyme, de l’introduire (…)

Avec la mise sous administration provisoire des hôpitaux, le gouvernement organise le déficit et un déni de démocratie

L’article 40 du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009 prévoit la mise sous administration provisoire des établissements publics de santé qui ne parviendraient pas à retrouver l’équilibre financier. Les sénateurs communistes s’élèvent contre une disposition qui « ne vise en fait qu’à mettre les hôpitaux publics sous la tutelle du directeur de l’Autorité Régionale d’Hospitalisation et bientôt du directeur de l’Autorité Régionale de Santé, véritable superpréfet pour le compte du gouvernement. Ce faisant, le gouvernement entend rejeter la seule responsabilité de la situation financière des établissements de santé sur leurs directeurs, refusant de reconnaître que le passage du financement de la dotation globale au financement par actes, et son corollaire, la convergence public-privé, avait plongé les établissements de santé dans une situation financière dramatique. Pour Madame BACHELOT, ce sont les quelque 235 directeurs d’hôpitaux qui sont responsables de leurs déficits, et non pas le manque de financement. » C’est tellement plus simple ainsi...

Non à l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire passager

Cet article très important, inséré par l’Assemblée nationale, suscite beaucoup de réactions : il vise à autoriser les pilotes et copilotes du transport aérien public à poursuivre leur activité jusqu’à l’âge de soixante-cinq ans.
Au travers des articles 61 bis et 61 ter, le Gouvernement persiste dans un processus d’allongement de la durée de cotisation, en permettant aux salariés de notre (…)

Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 : débat sur l’hôpital

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, j’ai écouté ce matin avec beaucoup d’attention Mme la ministre de la santé, mais je dois avouer que je suis resté quelque peu sur ma faim. Je m’attendais à ce qu’elle présente le bilan de son action politique en matière hospitalière. Or elle a prononcé un plaidoyer en faveur du projet de loi « Hôpital, patients, santé, (…)

Délocalisation des personnels de l’INSEE

Le 2 septembre dernier, le Président de la République a annoncé à une délégation d’élus de Moselle, inquiets des conséquences économiques et sociales des fermetures de casernes, la délocalisation d’un millier d’emplois publics pour créer un pôle statistique à Metz.
Cette décision, prise sans concertation et annoncée par voie de presse, inquiète fortement les personnels et les élus. Dans mon (…)

Non aux réductions d’effectifs dans la Gendarmerie nationale

Michelle Demessine s’est adressée à Michèle Alliot-Marie pour attirer son attention « sur les profondes inquiétudes qui se font jour à l’approche de la discussion du projet de loi organisant le rattachement de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur ». A la clé, un redéploiement des forces de gendarmerie qui aboutirait à la suppression de 175 brigades territoriales et de 15 escadrons de gendarmerie mobile : 3.000 gendarmes et leurs familles seraient ainsi touchés. « Ces informations confirment malheureusement que la Révision générale des politiques publiques et la préparation de ce projet de loi auront automatiquement des répercussions négatives sur les personnels et les populations des territoires concernés », souligne dans ce courrier la sénatrice du Nord qui s’élève contre un tel redéploiement.

Mobilisons-nous contre la privatisation de La Poste

Dans de nombreux départements, les sénateurs communistes ont défilé cette semaine aux côtés des postiers et des usagers pour dire non à la privatisation de La Poste. Ce fut notamment le cas d’Annie David dans l’Isère. La sénatrice souligne qu’« après avoir transformé le service financier de La Poste en une banque comme les autres avec la banalisation du livret A, le gouvernement poursuit sa logique de libéralisation et de déréglementation en soutenant l’application d’une directive européenne visant la transformation de l’établissement public en société anonyme au 1er janvier 2010. En donnant la priorité à l’intégration par le marché, pourtant fondé sur la rentabilité des activités au détriment des usagers et des salariés, cette réforme signe la fin du service public postal, bien commun de la République, car essentiel au maintien de la vie dans nos territoires, notamment ruraux. »

La nouvelle carte militaire rendue publique quand la France est en vacances

Après avoir été différées à plusieurs reprises, les restructurations de nos implantations de défense ont été présentées aujourd’hui par le Premier ministre.
Avec la dissolution d’une vingtaine de régiments, la fermeture de onze bases aériennes, la disparition d’une cinquantaine de sites, la suppression de 54.000 postes en six ans et des arbitrages qui vont affecter l’industrie de défense, la (…)

Antoine Ronchin

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