Jack Ralite

Démontrez-nous, Monsieur le Premier ministre, que la suppression de la publicité qui pollue ne va pas se transformer en absence de publicité qui tue !

Lors des questions d’actualité au gouvernement, Jack Ralite est revenu sur la réforme de l’audiovisuel public, actuellement en débat à l’Assemblée nationale. Le sénateur de Seine-Saint-Denis a une nouvelle fois dénoncé la volonté gouvernementale d’affaiblir et de mettre sous tutelle élyséenne France Télévisions, au profit notamment de TF1 : « Je vous pose la question du financement du service public. L’Etat répond toujours « nous compenserons ». Je n’en crois rien, les services publics avec la RGPP (hôpitaux publics, poste, éducation nationale) étant sacrifiés. Mais je rêve d’être convaincu, aimant la télévision qui concerne 98.5 % des Français. Aussi j’aimerais avoir de vrais chiffres, n’oubliant, ni la compensation en programmes du temps libéré par la pub, ni le montant des indispensables crédits de développement notamment pour les nouvelles technologies, ni les engagements de Bruxelles envers les taxations de Bouygues et des FAI. Et pas sur un an, mais sur 10, comme à la BBC, pour garantir, pérenniser dignement la vie de l’audiovisuel public. Autrement, je ne pourrai croire, Madame Albanel, disant qu’aucun emploi ne sera touché, mais plutôt le ventriloque du projet M. Lefèbvre qui, annonçant 2000 licenciements (ajoutons-y les emplois externes induits), provoque la légitime colère de l’intersyndicale de France Télévision, que notre commission des affaires culturelles a reçue hier avec beaucoup d’intérêt. Démontrez-nous, Monsieur le 1er Ministre, que la suppression de la publicité qui pollue ne va pas se transformer en absence de publicité qui tue ! »

Menace sur les chaînes de télévisions publiques

Annoncée par le Président de la République lors de sa conférence de presse à l’Élysée, la suppression de la publicité sur les chaînes publiques de télévision est lourde de menaces pour ces chaînes, estiment les sénateurs du groupe CRC. "Devant cette annonce brutale et inquiétante, qui préfigure une restructuration en profondeur de ce secteur, les sénateurs communistes membres de la commission des affaires culturelles demandent la création d’une mission d’information parlementaire. Elle permettrait de mesurer les conséquences que cette proposition pourrait avoir sur la structure et le périmètre du paysage audiovisuel de notre pays, et de répondre aux inquiétudes qu’elle suscite, tant auprès des professionnels du secteur que des personnels de France Télévisions. Par ailleurs, ils saisiront le CSA pour exiger que, dans la perspective de la campagne électorale, l’omniprésence médiatique du Chef de l’Etat soit comptabilisée sur le temps de parole de la majorité."

Liberté de communication

par Jack Ralite
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, voici des mois qu’il est débattu, à mon avis dans des cercles trop restreints - France 2 et France 3 auraient dû organiser des débats significatifs - de l’avenir du secteur public de l’audiovisuel.
L’énoncé, déjà, interroge : " secteur public ". Pourquoi pas " service public ", même si une allusion au terme " (…)

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