Le discours irresponsable d’un pouvoir qui perd son sang-froid
Le discours irresponsable d'un pouvoir qui perd... par senateurscommunistes
Le discours irresponsable d'un pouvoir qui perd... par senateurscommunistes
En conférence de presse, @ElianeAssassi : Valls franchit une ligne rouge en mettant en cause le droit de manifester pic.twitter.com/9JViTGZHwr
— Sénateurscommunistes (@crcsenat) 15 juin 2016
À l’occasion de la discussion sur l’article premier, Dominique Watrin est revenu sur la volte-face des deux sénateurs FN élus au Sénat. Après avoir déposé une dizaine d’amendements, ils se sont empressés de les retirer quand Public Sénat a révélé leur contenu libéral et antisyndical.
« Je profiterai du temps qui me reste pour vous dire que vous nous fâchez parfois en nous accusant de (…)
ÉNORME oui, sauf pour le gouvernement et les médias officiels #1millionaParis #loitravailnonmerci @humanite_fr pic.twitter.com/L4YrinNpU4
— Sénateurscommunistes (@crcsenat) 15 juin 2016
#LoiTravail : Myriam #ElKhomri s'emporte contre les sénateurs communistes et écologistes… >> https://t.co/Z6HYGhKOQL pic.twitter.com/d5FHVAkCze— Public Sénat (@publicsenat) 15 juin 2016
Après une passe d’arme entre Myriam El Khomri et les sénateurs communistes et écologistes, la séance s’achève sur une dernière intervention de la ministre du Travail.
« Pourquoi je suis à 200 % (…)
« Cet article 2 conduira à la généralisation du moins-disant social, sans aucune garantie protectrice, souligne Pierre Laurent.
Le dogme selon lequel faire pression sur les salariés renforcera la compétitivité n’est pas de gauche.
Vous avez accordé 17 milliards d’euros aux entreprises, sans la moindre dynamique de création d’emploi. En revanche, les conditions de financement de la (…)
« Si le principe de faveur, principe fondamental de l’ordre public social, supporte des dérogations, sa négation pure et simple est contraire au droit constitutionnel au sens large. En ce sens la dérogation ne saurait devenir la règle, estime pour sa part Cécile Cukierman.
En effet plus qu’une simple règle de conflit de normes applicables, le principe de faveur, est un principe fondamental (…)
Annie David s’insurge à son tour contre ce bouleversement profondément défavorable aux salariés : « Cet article 2, en inversant le principe de hiérarchie des normes et en remettant en cause le principe de faveur, réunit toutes les conditions d’un dumping social. C’est là la meilleure preuve que le gouvernement se trompe de paradigme, en considérant que c’est en tirant vers le bas les (…)
Le Sénat entame maintenant l’examen de l’article 2, cœur du projet de loi, qui instaure la primauté des accords d’entreprise sur les accords de branche en matière de temps de travail.
« Cet article introduit une rupture dans l’histoire de nos relations sociales, dénonce Éliane Assassi. La France est le premier pays au monde en termes de couvertures conventionnelles ou statutaires : plus de (…)
Un de nos amendements visait à protéger les salariés dans l’entreprise en mettant à leur disposition une instance d’écoute et de prévention qui puisse en lien avec le médecin du travail accompagner les salariés victimes de harcèlement moral et sexuel.
Une disposition concrète et utile, que le gouvernement a pourtant rejetée.
Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)
Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)
Nous débattons, aujourd’hui sous la pression d’une crise profonde, exceptionnelle. Et c’est un ministre démissionnaire qui présente un texte qui fait office de budget pour la France. Où est le Premier ministre ?
La crise institutionnelle découle d’une crise démocratique qui couve depuis des années et qui explose aujourd’hui. Cette crise a pour l’heure un responsable : Emmanuel Macron. (…)