Dominique Watrin

Vous autorisez des suppressions de postes de travail alors même que les usines tournent à plein régime

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, comme l’a rappelé Laurence Cohen, le Gouvernement, en procédant par ordonnances et en nous demandant maintenant de ratifier des mesures qui sont déjà appliquées, nous semble mépriser la représentation nationale.
Je sais que la majorité sénatoriale s’est ralliée, si ce n’est sur la forme, en tout cas sur le fond à ce projet de (…)

Chiche ! Démocratisons les entreprises, accordons de nouveaux pouvoirs aux travailleurs !

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je voudrais non pas élargir le sujet, mais le prendre dans toute sa dimension. À tous ceux qui veulent réaffirmer, à juste titre, la place des salariés dans l’entreprise et, comme l’a réaffirmé le porte-parole du Gouvernement, changer la gouvernance, nous répondons : Chiche ! Démocratisons les entreprises, accordons de (…)

Contrats aidés : stop à la purge pour les collectivités !

Extrait de mon intervention lors du rassemblement pour les Contrats Aidés devant la Préfecture d’Arras :
Le Préfet, de toute évidence, n’a pas pris la mesure du plus grand plan de suppression d’emplois peut-être jamais vu à l’échelle nationale et départementale. Il renvoie au fait qu’il n’a pas la compétence pour le modifier et que la diminution de 450.000 à 300.000 contrats aidés résulte du (…)

Pour les salariés et leurs familles, pas de stock-options mais des sacrifices

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, l’accord trouvé en commission mixte paritaire ne nous a pas surpris.
La convergence d’idées sur ce texte entre la majorité sénatoriale et la République en marche avait été annoncée par le président Milon, dès l’examen en commission.
Il avait déclaré ne pouvoir « qu’approuver la philosophie de ce texte » et « soutenir résolument (…)

L’indigente pensée que la productivité des entreprises peut progresser à raison de la réduction des droits des salariés

Nous arrivons donc au terme de la discussion de ce projet de loi. Durant quatre jours, les membres de notre groupe sont intervenus pour en critiquer les conséquences négatives. Nous avons démontré en quoi le postulat qui fonde ce projet de loi est faux : penser qu’une amélioration de la productivité des entreprises pourrait résulter de la réduction des droits des salariés relève d’un (…)

Triste régression, quand 48 % des ouvriers sont exposés à un facteur de pénibilité

Le groupe CRC, en ce qui le concerne, n’a jamais été « fan » du compte pénibilité. Je vous rappelle, chers collègues de gauche comme de droite, qu’il a été inscrit dans la loi sur les retraites de 2013 comme une contrepartie d’un nouveau recul de l’âge du départ à la retraite.
MM. Roland Courteau et Jean Desessard. Exactement !
M. Dominique Watrin. Ce n’est donc pas un progrès social, mais (…)

La loi Macron a largement modifié la procédure prud’homale, en la rendant plus compliquée

La loi Macron a largement modifié la procédure devant le conseil de prud’hommes. Le décret du 20 mai 2016 pris en application de cette loi en fait une procédure écrite et la rend plus complexe tant au moment de la saisine qu’au niveau de l’appel.
Depuis le 1er août 2016, tout salarié doit ainsi saisir les prud’hommes au moyen d’une requête écrite, compliquée, alors que cette saisine pouvait (…)

Le risque de répression syndicale est réel

Madame la ministre, vous semblez regretter le faible taux de syndicalisation, et par conséquent le faible nombre de délégués syndicaux dans les TPE et PME. Votre texte s’intitule « Renforcement du dialogue social » ; il soulève donc, nous semble-t-il, une question importante : pour quelle raison le nombre de salariés syndiqués ou exerçant un mandat électif est-il si faible ?
La réalité est (…)

Derrière la novlangue, une main de fer libérale

Madame la ministre, je profite de cette intervention pour vous dire notre étonnement devant votre refus de répondre, hier, à la quasi-totalité de nos observations et interpellations, qui démontraient sans ambiguïté les reculs qu’induit pour les salariés votre projet de loi.
Derrière le vocabulaire que vous utilisez, une novlangue se cache, comme je vous l’ai dit hier, expression de la main (…)

Un passage en force au service des vieilles lunes patronales

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, si nous saluons le travail et l’écoute du président de la commission et rapporteur du présent projet de loi, nous contestons le choix des ordonnances.
Nous sommes sur un champ législatif très large, aussi vaste et complexe que le code du travail, et, en quelques jours de débat parlementaire, nous devrions valider le cadre que (…)

Dominique Watrin

Sénateur du Pas-de-Calais
Voir le site Contacter par E-mail Suivre sur Facebook Suivre sur Twitter

Filtre thématique :

Toutes les thématiques

Solidarité

Logement

Santé et protection sociale

Emploi, salaires et retraites

Immigration

Services publics

Société

Droits de l’homme

Budget et fiscalité

Institutions, élus et collectivités

Politique

Transport

Industrie

International

Economie

Education et recherche

Anciens combattants

Environnement

Coopération et développement

Mouvements sociaux

Justice et police

Famille

Europe

Agriculture et pêche

Culture et médias

Vidéos du sénateur

Dominique Watrin, Antoine Ronchin Handicap : le gouvernement cède aux lobbies des promoteurs immobiliers
Dominique Watrin, Antoine Ronchin Agnès Buzyn confirme que le gouvernement va aussi s'attaquer aux hôpitaux publics
Dominique Watrin, Amaury Un appel pour une santé restaurée dans le bassin minier
Dominique Watrin Intervention en vidéo

À la une

Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)