Ouverture du capital d’AREVA
Alors que le gouvernement vient d’annoncer l’ouverture du capital d’AREVA, Michel Billout a profité d’une séance de questions d’actualité pour dénoncer cette nouvelle opération industrielle. « Ce que l’on peut appeler un grand pas vers la privatisation risque non seulement de remettre en cause notre indépendance énergétique nationale mais aussi de mettre en danger la sûreté et la protection de nos installations nucléaires, a souligné le sénateur de Seine-et-Marne. C’est une lourde responsabilité que prend le gouvernement. Cet appel aux fonds privés est sans fondement. En effet, le groupe n’est pas endetté et n’a aucunement besoin d’être renfloué au niveau de ses fonds propres. Rien n’entrave son développement à l’international. »