Guy Fischer

Amnistie pour les jeunes manifestants anti-CPE menacés de poursuites judiciaires

Si le CPE est retiré, des centaines de jeunes manifestants, qui n’ont rien à voir avec les casseurs, sont toujours sous la menace de poursuites judiciaires. "Le pouvoir a subi une défaite, indique Guy Fischer. Il doit l’assumer sans faire lâchement payer l’addition à des jeunes qui n’ont eu qu’un tort : ne pas vouloir du CPE. Aussi, nous demandons la fin des poursuites. L’amnistie relève de l’évidence pour les jeunes anti-CPE. C’est un geste qui est parfaitement justifié, comme en 1968, 1986 et en 1995. Pourquoi le Président ne le ferait-il pas aujourd’hui ? Nous lui demandons expressément."

Egalité des chances et CPE : explication de vote (2)

Le gouvernement avait un objectif clair en avançant au 23 février le début de l’examen de ce texte : écourter le plus possible la discussion, pour ne pas laisser de prise à l’opposition, et ne pas permettre que le Parlement se fasse l’écho de la mobilisation grandissante, dans le pays, contre ce projet de loi.
Il pouvait compter sur la docilité et la compréhension de la majorité (…)

Egalité des chances et CPE : service civique volontaire

Nous nous approchons du terme de l’examen d’une loi que l’on nous a présenté comme une réponse aux troubles du mois de novembre.
Mais notre interprétation de ces événements, fondée sur notre connaissance du terrain, sur notre expérience d’élus locaux appréciées de tous, confortée par celle des renseignements généraux, qui parlent eux-mêmes de révolte populaire d’une partie de la (…)

Egalité des chances et CPE : explication de vote à propos du CPE (2)

Pas "mieux que rien", mais "pire que tout". A l’unisson de la jeunesse, des salariés et de leurs syndicats, les élus du groupe CRC rejettent le CPE. Guy Fischer l’a souligné une fois de plus à l’occasion du vote sur l’article du projet de loi relatif à l’égalité des chances instituant le dispositif. " Ce contrat est inacceptable parce qu’il fait reposer la précarité sur les jeunes générations. À l’inverse de l’objectif affiché d’intégration sociale et professionnelle des jeunes, il aboutira à mettre dos à dos les salariés sur un marché du travail de plus en plus concurrentiel", a souligné le sénateur du Rhône. Et d’ajouter : "Prenant la suite du contrat nouvelle embauche, le CPE est un nouveau coup de canif opéré par ce gouvernement dans le Code du travail et répond à la logique libérale de déréglementation du marché du travail que le Médef souffle à cette majorité depuis son accession au pouvoir."

Egalité des chances et CPE : l’apprentissage dès 14 ans, un artifice pour faire baisser les statistiques du chômage

Cet article, si l’on en croit l’exposé des motifs constitue l’un des éléments fondamentaux de la politique de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des chances. La création de l’apprentissage junior, apprend-on doit permettre aux jeunes de retrouver le goût de la réussite « en consolidant l’acquisition de connaissances fondamentales et en accédant à une formation initiale (…)

Egalité des chances et CPE : question préalable

En défendant une motion de procédure au nom du groupe CRC, Guy Fischer a rappelé que la droite, depuis qu’elle est revenue au pouvoir, mène une politique libérale "fondée sur la baisse du coût du travail, par tous les moyens ; et s’attache à démanteler le code du travail, à toutes les occasions". C’est dans cette ligne directrice que s’inscrit donc la création du CPE. "Il ne s’agit ni d’un écart, ni d’une maladresse de la part de ce Gouvernement, a estimé le sénateur du Rhône. Bien au contraire, c’est un pas de plus franchi sur le chemin de la précarité et de l’exclusion."

Dans le débat sur le CPE, l’autoritarisme de la majorité ne supporte plus la contradiction

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers collègues,
Mon rappel au règlement se fonde également sur l’organisation de nos travaux et plus particulièrement sur les conséquences sur les débats parlementaires de l’imbrication de la déclaration en urgence de ce projet de loi et l’application à l’Assemblée Nationale de l’article 49-3 de la Constitution.
Est-il concevable, M. le (…)

Retraites : conclusions de la CMP

par Guy Fischer
Monsieur le Président, Monsieur la Ministre, Mes chers Collègues,
Nous arrivons au terme de la phase parlementaire de la réforme des retraites, sans que l’on puisse vraiment se satisfaire des débats que nous avons eus au sein de cette assemblée, où le gouvernement et sa majorité ont usé et abusé des procédures, dont l’irrecevabilité financière et le vote bloqué, pour mettre (…)

Amnistie pour des faits relevant de l’action syndicale

Au cours d’une question d’actualité au gouvernement, les sénateurs communistes ont demandé la libération immédiate de José Bové. "Aujourd’hui, a lancé Guy Fischer, vous venez d’emprisonner José Bové par une opération commando théâtralisée. J’aurais préféré que vous mettiez autant de zèle à faire saisir tous les assassins du préfet Erignac, tous les patrons voyous, qui narguent les lois de la République."

Retraites : des propositions alternatives existent

par Guy Fischer
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes cher(e)s collègues,
Mon intervention se fonde sur l’article 36 de notre règlement et sur l’organisation des travaux. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement tient, contre vents et marées, à présenter un projet de loi de plus en plus impopulaire sur les retraites (plusieurs centaines de milliers de Français manifestent (…)

Guy Fischer

Ancien sénateur du Rhône

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)