La fusion entre Suez et GDF offre un pan du secteur de l’énergie aux actionnaires privés
Hier, les actionnaires de Suez et de GDF ont accepté la fusion des deux entreprises. Cette décision attendue de longue date est un contre sens économique, politique et social comme nous ne cessons de le rappeler.
Loin de répondre aux enjeux énergétiques majeurs du XXIème siècle, dus à l’explosion de la demande et à la raréfaction des ressources naturelles, cette décision entérine une (…)
Avenir de la filière nucléaire française
Madame la secrétaire d’État, j’ai souhaité vous interpeller sur l’avenir de la filière nucléaire civile, au regard des récents événements.
Le secteur énergétique est en pleine mutation.
Depuis maintenant de nombreuses années s’organisent le démantèlement des entreprises publiques et la libéralisation de ce secteur en parfaite cohérence avec les directives européennes.
Nous avons acquis (…)
Tarifs réglementés d’électricité et de gaz naturel (deuxième lecture)
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, nous voici une nouvelle fois réunis dans cet hémicycle sur le sujet épineux des conditions d’application du tarif réglementé.
Il faut bien avouer que l’organisation de la concurrence libre et non faussée dans le secteur de l’énergie n’a pas atteint les objectifs escomptés et, par conséquent, que la majorité au pouvoir (…)
Recomposition de la filière nucléaire française : Michel Billout répond à la CFDT
Le 22 octobre 2007, Michel Billout a reçu un courrier de madame Jocelyne Chenet,Secrétaire générale UFSN/CFDT CEA/CESTA, confiant ses inquiétudes au sujet de la recomposition de la filière nucléaire française. Michel Billout lui a adressé la réponse suivant le 30 octobre.
"Madame la Secrétaire Générale,
J’ai bien reçu votre courrier en date du 22 octobre dernier. Les sénateurs (…)
Approvisionnement électrique de la France
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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, nous voici donc réunis pour débattre des perspectives ouvertes par les conclusions des travaux de la mission commune d’information du Sénat sur la sécurité d’approvisionnement électrique de la France et les moyens de la préserver et, je l’espère, pour former le voeu commun d’une rapide (…)
Une maîtrise énergétique publique pour mieux répondre aux enjeux économiques et environnementaux
Mardi 30 octobre 2007 Michel Billout est intervenu en séance à l’occasion d’un débat autour des perspectives ouvertes par les conclusions des travaux de la "mission commune d’information du Sénat sur la sécurité d’approvisionnement électrique de la France et les moyens de la préserver" dont il était l’un des rapporteurs....
Question sur l’avenir énergétique de la France envoyé par senatpcf
Tarifs réglementés de l’électricité et du gaz
"Les propositions de loi dont nous débattons aujourd’hui sont un rebondissement supplémentaire sur l’avenir des tarifs réglementés, dont l’existence est contestée. En effet, la loi relative à l’énergie disposait que les particuliers pouvaient bénéficier des tarifs réglementés à condition de n’avoir pas usé personnellement de leur éligibilité sur le site de consommation.
Dans ce cadre, (…)
Fret ferroviaire, Grenelle de l’environnement : le gouvernement pris en flagrant délit d’incohérence
La direction de la SNCF a décidé unilatéralement de fermer 262 gares au trafic fret en wagon isolé à compter du 30 novembre prochain. Cette décision, dans le droit fil du plan fret 2004/2006, confirme le changement de stratégie de la direction de la SNCF qui passe d’une logique de volume à une logique uniquement axée sur la rentabilité économique à court terme.
Ce plan s’est malheureusement (…)
Dialogue social et continuité du service public dans les transports : explication de vote
Les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés contre le projet de loi instituant un service minimum dans les transports, texte examiné en première lecture au Sénat. " Nous ne pouvons que rejeter ce projet qui, a indiqué Michel Billout, loin de répondre aux attentes des usagers entérine une atteinte sans précédent au droit de grève. De continuité réelle du service public, il n’est pas question ici, faute de plan de financement ambitieux. Les perturbations ne pourront qu’augmenter alors même que le nombre de jours de grève décroît. Les grèves représentent seulement 2 % des perturbations à la SNCF. Il n’est pas plus question de dialogue social. La loi impose une négociation, ainsi que le périmètre de celle-ci et sa durée ! Comble de ridicule, cette loi rend caducs les accords de prévisibilité qui avaient vu le jour à la SNCF et à la RATP."