Le groupe CRCE-K

Le gouvernement laisse la voie libre aux spéculateurs

La commission de régulation de l’énergie a, sans grande surprise, validé l’augmentation de 9,7% des tarifs du gaz au 1er avril. Alors que les Français ont subi de plein fouet une période de grand froid qui a sérieusement alourdi leur facture énergétique, que la prime à la cuve n’a pas été reconduite au plus grand mépris des difficultés des ménages les plus modestes, le Gouvernement tourne le (…)

Travail du dimanche : la majorité recule, les sénateurs du groupe CRC-SPG restent mobilisés

Finalement, la droite a battu en retraite au Sénat où elle a tenté d’élargir les dérogations permettant le travail du dimanche. Devant le tollé suscité par cette tentative et l’opposition des sénateurs de gauche, notamment communistes, elle a dû retirer les amendements prévoyant cet élargissement, « cavaliers législatifs » déposés à l’occasion de l’examen d’un texte relatif au tourisme. Dans l’hémicycle, les sénateurs du groupe CRC-SPG ont rappelé que « les tentatives précédentes avaient été rejetées par le Parlement et qu’il était inadmissible de revenir en catimini sur un sujet de société méritant pour le moins un débat de fond ». Ils ont dénoncé « une méthode qui méprise les partenaires sociaux » et ont défendu « les droits des salariés qui, dans leur grande majorité, refusent de travailler le dimanche. Ce que les salariés de ce pays attendent, ce sont des hausses de salaire et des contrats de travail à temps complet. Ils ne sont pas dupes des mirages d’une société de consommation, qui enrichit les patrons et les actionnaires ».

Interdiction des licenciements boursiers

L’annonce de 555 licenciements par l’entreprise Total qui affichait avec insolence quelques semaines plus tôt un bénéfice de 14 milliards d’euros, a suscité une grande émotion dans le pays.
De l’aveu même de cette entreprise, près de la moitié de ce gain serait reversé aux actionnaires. Les salariés, non seulement ne verront qu’une infime partie de ces milliards sur leur bulletin de paie, (…)

Une proposition de loi interdisant les licenciements boursiers

Les élus du groupe CRC-SPG viennent de déposer, ou de redéposer pour être plus exact, une proposition de loi visant à interdire les licenciements boursiers. Ils entendent ainsi « renouveler leur opposition à la politique d’emploi menée par le patronat et soutenu par le gouvernement, qui consiste à faire payer aux salariés de notre pays les exigences des actionnaires d’une rentabilité toujours plus grande. Il n’est plus acceptable qu’une entreprise qui engrange des bénéfices au profit des seuls actionnaires, jette à la rue ses salariés. L’urgence n’est pas à une chimérique révision des modalités de partage des dividendes, mais bel et bien à la réorientation de ces sommes pour la préservation de l’emploi et des outils de production. »

Evaluation et contrôle de l’utilisation des aides publiques aux entreprises, aux banques et aux établissements financiers

EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
« Plus que jamais le dialogue social est nécessaire. Désormais les organisations syndicales seront associées aux opérations de restructurations dans les entreprises. Elles participeront aussi au contrôle des aides publiques (...). C’est une transparence que nous devons aux contribuables. »
C’est en ces termes que le Président de la République (…)

Les parlementaires communistes et républicains formulent des propositions pour sortir de la crise actuelle

Comment éviter la crise, alors que se profile une très grave récession, avec des suppressions massives d’emplois, une explosion du chômage, une crise majeure des finances locales, l’aggravation des conditions de vie de nos concitoyens ? Prenant le contre-pied de la « refondation » cosmétique proposée par le chef de l’Etat, les parlementaires communistes souhaitent mettre enfin l’économie au service du développement humain et non plus au service de la spéculation et de l’intérêt d’une infime minorité. Ils formulent pour cela une série de propositions détaillées, qui exigent une remise en cause des principes du capitalisme.

Nicolas Sarkozy fixe une feuille de route simpliste au groupe de travail parlementaire sur la crise financière internationale

Reçus à l’Elysée avec les autres membres du groupe de travail parlementaire sur la situation financière internationale, Bernard Vera, sénateur, et Jean-Pierre Brard, député, contestent la « feuille de route » simpliste que le Président de la République fixe à ces travaux, au mépris des droits et de l’indépendance du Parlement. « Ce sont les questions telles que le rôle des agences de notation, les dérives de la titrisation, l’application des normes comptables d’origine nord-américaine et la rémunération des opérateurs de marché qui seraient, de manière technique et presque artificielle, placées au cœur de la réflexion, indiquent les deux élus au nom des parlementaires communistes. Or, malgré l’importance de ces questions, ce ne sont pas les enjeux essentiels. La question centrale de l’accès au crédit et de l’utilisation de l’argent se pose avec une force renouvelée. La crise a ses racines dans la répartition de la richesse produite dans l’économie réelle. Faut-il préférer les actionnaires ou les salariés ? De même, se pose ouvertement la question de la construction européenne. Depuis l’adoption de l’Acte unique, puis du Traité de Maastricht, et enfin, depuis la constitution de l’Union Economique et Monétaire, la logique de libéralisation et d’ouverture des marchés financiers, de mise en concurrence des services et des populations a primé sur la réponse aux besoins sociaux. Cette logique, non seulement ne nous a pas protégés de la crise mais n’a fait, sur bien des aspects, que la favoriser et l’accentuer. »

Pour une baisse immédiate du prix du gaz

Alors que le prix du baril de brut a fortement baissé, depuis plusieurs semaines, le prix du gaz ne connaît pas le même sort.
Les augmentations répétées : 4% au 1er janvier, 5,5% au 1er mai et 5% au 1er août, pèsent très lourdement sur le budget des ménages.
La direction de Gaz de France, appuyée par le gouvernement, a justifié ces hausses chroniques par l’indexation du prix du gaz sur le (…)

Le gouvernement propose une nouvelle illustration du vieil adage : "socialiser les pertes, privatiser les profits "

La méthode choisie par le gouvernement pour venir au secours des banques en difficulté suscite l’indignation des sénateurs communistes. Le gouvernement vient en effet d’annoncer la création d’une structure de rachat alimentée par levée de ressources sur les marchés financiers, en vue de recapitaliser ces banques avant leur revente, une fois redressées. Dans une déclaration, les sénateurs du groupe CRC « estiment que l’argent des contribuables et des salariés n’a pas, après avoir été gaspillé par les banques dans leurs aventures spéculatives, à être de nouveau confisqué pour redresser des banques en difficulté, moyennant plans sociaux, fermetures d’agences et hausse du prix des services bancaires ! L’aggravation de la crise financière appelle à une profonde rupture avec les politiques qui, depuis quarante ans, accompagnent l’évolution du capitalisme. Au moment où certaines de nos banques sont au bord du dépôt de bilan, c’est d’une nationalisation importante du crédit et de l’assurance dont a besoin notre pays pour retrouver la voie de la croissance économique. »

Crise financière : un débat est urgent

Alors que le gouvernement et sa majorité se refusent à parler de récession, en dépit des annonces de l’INSEE, un débat sur la crise financière sera finalement organisé au Sénat le 8 octobre prochain. Ce que les sénateurs du groupe CRC demandaient depuis plusieurs semaines. « L’étroite intégration des marchés financiers de chaque pays développé a d’ores et déjà conduit des établissements bancaires français à annoncer des pertes importantes ou à procéder à des recapitalisations élevées, soulignent-ils. Le gouvernement doit la vérité aux Français sur l’ensemble de la situation et la réalité de la crise financière dont il est faux de dire qu’elle est sans conséquence sur notre économie. La faiblesse de la croissance en Europe cette année et celle annoncée pour 2009 le montrent suffisamment ! »

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