Laurence Cohen

Le Parlement doit disposer d’un droit de regard et d’intervention sur la mise en œuvre de la politique ferroviaire

Cet amendement a un objectif simple : compléter le code des transports afin de donner au Parlement et au Conseil économique, social et environnemental un droit de regard et d’intervention sur la mise en œuvre de la politique ferroviaire, d’une part, en veillant particulièrement au contenu des contrats-cadres signés entre l’État et l’entreprise nationale SNCF et, d’autre part, en leur conférant (…)

À l’évidence, nous n’avons pas le même projet de société

Plusieurs orateurs ont pris l’exemple de La Poste, notamment vous, madame la ministre.
À l’évidence, on ne vit pas sur la même planète ! Honnêtement, en votre âme et conscience, trouvez-vous vraiment que le service est mieux rendu aujourd’hui…
Mme Élisabeth Borne, ministre. Oui !
Mme Laurence Cohen. … et que le courrier est mieux distribué ? (Oui ! sur les travées du groupe Les (…)

Casser le statut des cheminots est une aberration économique et sociale

Comme mes collègues ont déjà exprimé le point de vue de notre groupe – nous demandons la suppression de cet article –, je me contenterai de faire quelques remarques.
Pour ma part, je voudrais revenir, madame la ministre, sur la raison qui vous pousse à casser le statut des cheminots. Mon collègue Fabien Gay l’a bien expliqué : économiquement, cela ne tient pas la route ! L’économie ne serait (…)

Une dette amortie par le dépeçage du réseau secondaire ?

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous sommes attentifs à l’amendement du Gouvernement dont l’adoption fera « tomber » le nôtre. Vous avez annoncé une bonne nouvelle, la reprise de la dette de la SNCF par l’État, qui aura lieu en deux temps.
Ce qui ne va pas là-dedans, ce sont, d’une part, les contreparties et, d’autre part, le caractère incomplet de la reprise. (…)

Un sous-investissement chronique

Ici, sur toutes les travées, nous sommes d’accord sur une chose : nous souhaitons toutes et tous avoir des trains qui arrivent à l’heure, qui roulent dans de très bonnes conditions, qui ne soient pas bondés et qui desservent l’ensemble des territoires. Sur ce point, c’est le consensus.
Mais, à ce moment du débat, je veux poser une question : pourquoi la SNCF en est-elle arrivée à la (…)

Cette réforme s’attaque à notre système ferroviaire public

Au vu des arguments que vient de donner René-Paul Savary, cela paraît formidable.
Pourtant, mon cher collègue, nous avons eu suffisamment de débats sur cette question dans cet hémicycle : les collectivités n’ont pas tellement les moyens de faire ce que vous dites !
M. Bruno Sido. La Marne, si ! (Sourires.)
Mme Laurence Cohen. On aimerait que tel soit le cas, mais ce n’est pas la (…)

Votre logique, c’est casser le service public et dégrader l’offre de transport

Mme Laurence Cohen. Madame la ministre, vous parlez de contre-vérités, mais vous assénez un certain nombre d’arguments sans avancer aucune preuve. Les arguments que nous mettons en avant depuis le début de nos débats sont sérieux et dépassent largement le cas de la France.
Nous avons évoqué ce qui se passe en Allemagne, en Angleterre, en Italie, en Espagne, où l’on retrouve toujours le même (…)

Vous ne touchez pas à la dette de SNCF Mobilités, dont on sent qu’elle va être amortie par le dépeçage du réseau secondaire

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous sommes attentifs à l’amendement du Gouvernement dont l’adoption fera « tomber » le nôtre. Vous avez annoncé une bonne nouvelle, la reprise de la dette de la SNCF par l’État, qui aura lieu en deux temps.
Ce qui ne va pas là-dedans, ce sont, d’une part, les contreparties et, d’autre part, le caractère incomplet de la reprise. (…)

Une privatisation qui engendrerait de nombreux problèmes

Madame Laurence Cohen interroge le Ministre de l’Economie sur l’intention du gouvernement de privatisation des trois aéroports franciliens, Orly, Roissy Charles-De-Gaulle et le Bourget, dans le cadre de la future loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises). Aujourd’hui, l’Etat est le principal actionnaire de cette entreprise publique, avec 50,6 % des (…)

Une dégradation due essentiellement au désengagement de l’État

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, les Franciliennes et les Franciliens qui empruntent les transports en commun ne supportent plus la galère qu’elles ou ils vivent au quotidien : retards, annulations, incidents divers, inconfort générant stress et fatigue... Cette exaspération légitime nourrit un sentiment de déclassement et d’abandon que nous ne pouvons ignorer. (…)

Laurence Cohen

Sénatrice du Val-de-Marne
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