Guy Fischer

Loi sur le handicap : la duplicité continue

par Michelle Demessine, Guy Fischer et Roland Muzeau
Les débats qui se sont déroulés au Sénat en première et en seconde lecture, attestent d’une manipulation de l’opinion publique. Après le discours du Président de la République, d’aucuns s’étaient satisfaits de l’importante avancée, représentée par la prise en compte de la « Solidarité nationale » en lieu et place de l’« assistanat ». (…)

La droite sénatoriale supprime l’allongement du congé maternité en cas de naissance prématurée

par Guy Fischer
Lors du débat sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), l’assemblée nationale a adopté un amendement qui avait pour but d’allonger la durée du congé maternité postnatal en cas de naissance prématurée et de l’adapter en fonction de la date de l’accouchement.
Or, lors du passage du projet de loi au Sénat, la commission des affaires sociales s’est (…)

Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2005 : explication de vote

« Nous ne pouvons que rejeter avec force ce plan supplémentaire de déréglementation sociale. » C’est en ces termes que Guy Fischer a expliqué le vote négatif du groupe CRC à propos de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2005, laquelle concrétise les principales dispositions du plan Douste-Blazy. « Vous préférez, a lancé le sénateur du Rhône à l’adresse du gouvernement, faire payer toujours plus les assurés sociaux par une augmentation de la C.S.G., de la C.R.D.S. et des taxes en tout genre, au lieu de prendre l’argent là où il est, c’est-à-dire là où se créent les richesses. Vous avez ainsi multiplié les mesures de restrictions, de sanction, de pénalisation et de contrôle à l’égard des assurés sociaux et des professionnels de santé. Nous ne croyons pas à votre prétendu attachement aux principes de notre protection sociale. Depuis votre arrivée au pouvoir, le déficit du régime général a pratiquement quintuplé et celui de la branche maladie doublé. »

Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2005 : question préalable

par Guy Fischer
Une fois encore, le projet de loi de financement de la sécurité sociale ne peut appeler qu’un rejet global des dispositions qu’il contient.
À l’issue de la discussion générale, est-il utile de revenir sur quelques-unes des dispositions contenues dans le texte qui accuse un caractère profondément technique, sans réforme ou élément véritablement spectaculaire, une (…)

Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2005

par Guy Fischer
Rien d’original dans ce projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2005 par rapport aux précédents. Oscillant entre étatisation et privatisation rampante de notre système de protection sociale, il est évident que ce projet de loi marque une étape supplémentaire dans la réduction drastique des ressources de la sécurité sociale et la culpabilisation des assurés. (…)

Santé publique

Beaucoup de bruit pour pas grand-chose : le projet de loi relatif à la santé publique, actuellement en discussion au Sénat, se résume pour les sénateurs communistes à un simple affichage médiatique. Au moment où le gouvernement, qui plus est, soumet les hôpitaux publics à un très sévère régime d’austérité. "Non seulement il ne s’agit pas de la loi de programmation promise, a ainsi expliqué Guy Fischer, mais en plus les orientations politiques qui traversent ce texte sont contestables. L’annonce de 100 objectifs n’y change rien ; nous déplorons le manque d’objectifs concrets, l’absence de moyens financiers, comme les lacunes et les dangers qu’il recèle."

Financement de la Sécurité sociale pour 2004

par Guy Fischer
J’annonce la couleur, à mon sens, seuls les assurés sociaux paieront, tel est mon sentiment face à ce projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2004, et plus largement, face à l’orientation générale de la politique de santé du gouvernement.
Monsieur le Ministre, vous jouez avec les nondits et dissimulez vos intentions par l’émiettement des mesures. Mais ce (…)

Le gouvernement prépare la marchandisation du système de protection sociale

Intervention de Guy Fischer aux journées d’études parlementaires
Chers Camarades,
Après la succession des conflits sociaux du printemps et de l’été qui a fortement marquée la vie sociale et politique, pour des raisons politiques, le gouvernement a dû changer de stratégie concernant « la grande réforme » de l’assurance maladie en étalant dans le temps, le traitement de ce dossier.
Dans un (…)

Consommation de tabac chez les jeunes

par Guy Fischer
Monsieur le Président, Monsieur la Ministre, Mes chers Collègues,
Pour la seconde fois, nous nous saisissons aujourd’hui d’un texte d’initiative parlementaire ambitionnant de réduire la consommation de tabac chez les jeunes, en interdisant la vente de cigarettes aux mineurs de moins de 16 ans.
Je vous rappelle qu’à l’occasion de l’examen en première lecture par le Sénat (…)

Retraites : conclusions de la CMP

par Guy Fischer
Monsieur le Président, Monsieur la Ministre, Mes chers Collègues,
Nous arrivons au terme de la phase parlementaire de la réforme des retraites, sans que l’on puisse vraiment se satisfaire des débats que nous avons eus au sein de cette assemblée, où le gouvernement et sa majorité ont usé et abusé des procédures, dont l’irrecevabilité financière et le vote bloqué, pour mettre (…)

Guy Fischer

Ancien sénateur du Rhône

Filtre thématique :

Toutes les thématiques

Anciens combattants

International

Economie

Institutions, élus et collectivités

Droits de l’homme

Société

Emploi, salaires et retraites

Santé et protection sociale

Education et recherche

Justice et police

Budget et fiscalité

Défense

Europe

Services publics

Précarité

Solidarité

Famille

Immigration

Mouvements sociaux

Politique

Agriculture et pêche

Environnement

À la une

Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)