Brigitte Gonthier-Maurin

Droit d’accueil pour les élèves

Les sénateurs du groupe CRC se sont prononcés contre le projet de loi relatif au droit d’accueil pour les élèves qui instaure un service minimum dans les écoles. Celui-ci a pour objectif essentiel de restreindre le droit de grève des enseignants alors que ceux-ci viennent de manifester à plusieurs reprises contre la politique du gouvernement. Véritable « usine à gaz », le projet du gouvernement inquiète également les élus locaux. « Les expérimentations l’ont montré, les maires, de droite comme de gauche, ne veulent pas que ce service leur soit imposé, a rappelé à ce propos Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice des Hauts-de-Seine. Car ce texte, les maires l’ont compris, va les mettre en danger. En danger financièrement, en danger juridiquement, les deux étant étroitement liés. Le danger financier vient tout simplement du fait que la mise en place de ce service d’accueil comporte une inconnue de taille pour les communes : elles seront dans l’incapacité de savoir à l’avance le nombre d’enfants qu’elles auront à accueillir. Elles risquent donc d’engager des dépenses supérieures à la contribution que vous voudrez bien leur accorder. »

Lettre ouverte à Xavier Darcos à propos des nouveaux programmes du primaire

Marie-Hélène Amiable, députée PCF des Hauts-de-Seine, maire de Bagneux, et Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice PCF des Hauts-de-Seine.
Parlementaires attachées au service public de l’Education, nous souhaitons vous faire part de notre grande inquiétude. Vous venez en effet de publier l’arrêté promulguant les nouveaux programmes pour l’école primaire qui entreront en application dès la (…)

Rapport du groupe de travail sénatorial « A quoi sert le baccalauréat ? » : un travail de qualité mais des propositions dangereuses

Après un important travail d’audition, le rapport du groupe de travail sénatorial « A quoi sert le baccalauréat ? » vient d’être rendu public. Un travail sérieux, mais qui débouche sur des pistes dangereuses, comme l’indique Brigitte Gonthier-Maurin. « Certaines propositions du rapport - étalement des épreuves sur deux ans, généralisation du baccalauréat professionnel en trois ans, création de crédit de formation pour les bacheliers qui renoncent à des études supérieures - peuvent constituer de nouvelles entrées pour une réduction des coûts, une plus grande sélectivité et à terme un désengagement dans le service public de l’éducation. La réduction des dépenses publiques et les contraintes imposées par le Traité de Lisbonne font obstacle au déploiement d’un haut niveau de culture commune. Résultat : l’objectif poursuivi jusqu’alors par notre système éducatif se trouve dérouté vers davantage d’employabilité, laissant sur le bas-côté l’exigence d’un droit d’accès à un haut niveau de culture commune. »

Devenir des conseillers principaux d’éducation

Monsieur le secrétaire d’État, je souhaitais interroger M. le ministre de l’éducation nationale sur la situation des CPE, les conseillers principaux d’éducation, personnels dont chacun s’accorde à reconnaître l’utilité et la nécessaire présence dans les établissements.
Comme vous le savez, ce corps comptait 12 477 agents en 2007 pour 12 600 en 2006. Pour la première fois donc, leur nombre (…)

Service minimum à l’école : le passage en force de Sarkozy

En décidant d’imposer avant l’été le vote d’une loi sur le service minimum d’accueil à l’école, Nicolas Sarkozy répond par la provocation aux milliers d’enseignants, de lycéens et de parents d’élèves qui défilaient hier.
Face à cette forte mobilisation, la déclaration du Président de la République, intervenue alors même que les manifestants battaient encore le pavé, est un coup de force (…)

Service minimum à l’école : nouvelle provocation du ministre

A la veille d’une grande journée de mobilisation dans l’Education nationale, allant de la maternelle à l’université, Xavier Darcos brandit une nouvelle fois la menace d’une loi pour imposer son service minimum d’accueil dans les écoles. Et d’assurer qu’avant « la fin du quinquennat » il sera « imposé ».
En janvier dernier, lors de la première expérimentation de ce service, le ministre de (…)

Travailleurs sans-papiers : assez d’hypocrisie !

Depuis la semaine dernière, des centaines de travailleurs sans-papiers ont le courage de sortir de l’ombre pour réclamer leur régularisation.
A Colombes, une quinzaine de salariés sans-papiers de l’entreprise US Passion Traiteur ont entamé un mouvement de grève. J’ai tenu à leur apporter mon soutien le 18 avril dernier. Tout comme je le ferai demain matin en me rendant auprès des employés du (…)

Enseignants, lycéens, parents d’élèves découvrent les conséquences catastrophiques des 11 200 suppressions de postes

Au moment même où des dizaines de milliers de lycéens manifestaient à Paris et en province, Xavier Darcos a apporté une réponse pour le moins peu convaincante aux propos de Brigitte Gonthier-Morin, laquelle a interrogé le ministre de l’Education nationale à l’occasion d’une séance de questions d’actualité. Les suppressions de postes ? Un simple réajustement « qualitatif ». La mobilisation des jeunes ? « Il ne faut pas que les lycéens reprennent les slogans syndicaux. » Comme s’ils ne les écrivaient pas eux-mêmes... « Supprimer des postes au nom de la baisse démographique. Du simple pragmatisme, dites-vous ! Mais comment comptez-vous assurer un enseignement de qualité aux jeunes de demain, a expliqué pour sa part la sénatrice des Hauts-de-Seine, alors que la courbe démographique est déjà repartie à la hausse dans le premier degré et qu’il faut cinq ans pour former un enseignant. Pas d’idéologie ? Mais supprimer des postes au nom de la seule logique comptable de réduction des dépenses publiques, n’est-ce pas justement de l’idéologie. Destructions de postes, réforme du lycée, généralisation du bac pro en 3 ans, programmes du primaire, école maternelle. Quand allez-vous dire la vérité aux Français ? Quand allez-vous leur dire que derrière ces mesures se dessine une réforme globale de l’école qui ne dit pas son nom. Et un projet profondément inégalitaire qui ne répondra pas au défi posé d’élévation des connaissances pour tous. »

Suppressions de postes : le pire est à venir à l’Education nationale

Depuis quelques semaines, les collèges et les lycées découvrent la réalité concrète sur le terrain des suppressions de postes décidées par le gouvernement pour la prochaine rentrée. Les mobilisations dans les lycées traduisent la vive inquiétude et le mécontentement des enseignants, des élèves et des parents quant aux risques que ces suppressions de postes font peser sur l’avenir du service (…)

Les nouveaux programmes du primaire voulus par Xavier Darcos constituent un recul pédagogique

Le 26 mars, les sénateurs de la commission des Affaires culturelles ont auditionné le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, sur les nouveaux programmes du primaire.
Une fois encore la méthode choisie par le ministre pose question. Comment en effet penser les programmes pour la réussite des enfants pour demain sans qu’ait été menée une véritable évaluation scientifique des (…)

Brigitte Gonthier-Maurin

Ancienne sénatrice des Hauts-de-Seine
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Vidéos du sénateur

Brigitte Gonthier-Maurin, Antoine Ronchin Nous vous demandons de mettre en place un plan d’urgence en faveur des universités
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Brigitte Gonthier-Maurin, Antoine Ronchin Emploi et recherche en berne : le CICE et le CIR ont surtout amélioré les marges des entreprises
Brigitte Gonthier-Maurin, Antoine Ronchin De fait, madame la ministre, vous actez la sortie des lycées ZEP de la carte de l’éducation prioritaire

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Procès des viols de Mazan : regarder la société en face

Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)