Cet incendie, qualifié d’une ampleur sans précédent par le directeur du service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône (SDIS13), a été causé par le stockage sur le site de 30 000 m3 de déchets industriels banals alors que l’entreprise ne disposait d’une autorisation que pour 1 000 m3.
À la suite d’une étude menée par l’institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), les 14 000 m3 de déchets encore présents sur le site n’ont été pas été qualifiés de dangereux.
Sur cette base, l’État n’a pas jugé urgent de procéder à leur enlèvement, laissant cette tâche énorme à la charge des collectivités, et cela dans l’attente de la conclusion du procès en cours qui pourra prendre des dizaines d’années.
Dans ce contexte qui se répète hélas sur de nombreuses communes, il est urgent d’encadrer plus fortement l’activité de stockage de déchets industriels et de supprimer le régime déclaratif des ICPE.