Si l’accord devait s’appliquer, nos producteurs laitiers déjà en grandes difficultés, devraient affronter une forte concurrence

Conséquences pour la filière laitière de l'accord de libre-échange UE / Nouvelle-Zélande

Publié le 6 février 2017 à 13:59 Mise à jour le 9 février 2017

M Michel LE SCOUARNEC souhaite interroger M le Ministre de l’Agriculture sur les conséquences pour la filière laitière de l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et la Nouvelle Zélande, actuellement en discussion.

Ce pays axe sa stratégie commerciale extérieure sur le développement de sa filière laitière puisque celle-ci représente 37% de ses exportations totales de marchandises.
Si l’accord devait s’appliquer, nos producteurs laitiers déjà en grandes difficultés, devraient affronter une forte concurrence sur le marché national et européen. Les producteurs Néozélandais bénéficient en outre, de dispositifs plus avantageux pour leur production dont ne disposent les producteurs européens.

Au-delà du contrôle de 95% de la collecte nationale par un seul opérateur en Nouvelle-Zélande, ce pays a récemment ratifié des accords de libre-échange avec les principaux pays importateurs de produits laitiers.

Alors que tous les acteurs de la filière s’accordent sur l’urgence de trouver une solution au déséquilibre persistant entre l’offre et la demande sur le marché laitier, cet accord de libre-échange inquiètent légitimement les producteurs laitiers.

C’est pourquoi, il lui demande les mesures envisagées pour atténuer les conséquences, voire s’opposer aux importations de lait de Nouvelle-Zélande sur notre territoire, dans le cadre des discussions sur le traité de libre-échange entre nos deux pays.

Michel Le Scouarnec

Ancien sénateur du Morbihan
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