Mme Christine Prunaud attire l’attention de Mme la ministre du travail sur le plan de réorganisation de l’agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) et les conséquences désastreuses qu’il pourrait avoir sur sa mission de service public.
À l’AFPA de Langueux les organisations syndicales s’élèvent contre ce projet pour diverses raisons. Ce plan de réorganisation impliquera inévitablement de nombreux licenciements, et des dizaines de fermetures de centres dans toute la France. L’AFPA n’a plus à prouver qu’elle est un élément indispensable pour mener à bien notre politique de formation professionnelle.
Par exemple en Côtes-d’Armor, les taux très positifs de retour à l’emploi des stagiaires de l’AFPA en sont l’un des éléments concrets. Supprimer des emplois et fermer des centres détruiraient le maillage territorial et contribueraient à limiter les offres de formation proposées par les AFPA. Cela ne permettrait plus à tous les citoyens d’accéder à une formation de qualité.
Pour ces raisons, et pour garantir un égal accès sur l’ensemble du territoire au service public de l’emploi et de la formation professionnelle, elle lui demande de bien vouloir veiller au maintien de l’ensemble des centres AFPA et des emplois concernés.