Les associations font leur possible pour maintenir leurs écoles et leur permettre de mener à bien leurs missions

Intégration des écoles Diwan au sein du service public

Publié le 11 juillet 2017 à 10:27

Question n° 00531 adressée à M. le ministre de l’éducation nationale
À publier le : 20/07/2017

M. Michel Le Scouarnec attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur la situation financière des écoles Diwan.

Actuellement plus de 4 240 élèves sont scolarisés à Diwan, réseau dont les écoles assurent le service public de l’enseignement en breton sous contrat avec l’État mais restent néanmoins des structures associatives, libres et gratuites. La gestion du budget de chaque établissement est assumée par des parents d’élèves : il leur revient de faire la demande de subventions auprès des collectivités locales (conseil régional, départements, communes) et de dons aux particuliers, et d’organiser des animations pour collecter des fonds. S’il a fonctionné, ce système de financement semble à présent à bout de souffle puisqu’un un grand nombre de structures supporte un budget déficitaire.

Contraintes financièrement, les associations seraient ainsi obligées d’embaucher le personnel d’aide maternelle et d’auxiliaire de vie scolaire sous des contrats dits aidés, contrat d’embauche dans l’emploi (CUI-CAE) ou contrat d’avenir, et d’abaisser leur niveau d’exigence de qualification au détriment de la qualité d’accueil et d’accompagnement des élèves. Alors que le réseau des écoles Diwan ne cesse de grandir (en 2016, on comptait plus de 54 établissements, dont six collèges et un lycée en Bretagne historique) et que le taux de réussite au baccalauréat de ses élèves est élevé, il lui demande s’il envisage de l’intégrer au sein du service public.

Michel Le Scouarnec

Ancien sénateur du Morbihan
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