Le désarroi grandit pour toute notre pêcherie

Conséquences du Brexit sur la pêche hexagonale

Publié le 7 décembre 2017 à 15:07

Question N° 02443
Publiée au Journal Officiel du Sénat le 14/12/2017

Mme Christine Prunaud attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur les conséquences du Brexit pour la pêche hexagonale.

Avec le Brexit, le Royaume-Uni renationalisera ses eaux, remettant en cause toutes les règles du jeu en matière de pêche. L’inquiétude est donc légitime pour nos pêcheurs, notamment bretons, qui réalisent plus de la moitié de leurs activités dans la zone économique exclusive (ZEE).

Les Britanniques pourront ainsi refuser l’accès des navires étrangers dans leurs eaux dès la bande des 6 à 12 miles où existent des droits de pêche historiques autorisant certains navires à prélever des poissons dans les eaux territoriales d’un autre État européen. Au-delà des 12 miles et en deçà des 200 miles se situent les eaux nationales mises actuellement en commun par les États membres de l’Union européenne (UE) et donc partagées par leurs pêcheurs respectifs.

Le désarroi grandit de plus en plus pour toute notre pêcherie. La pêche comme d’autres secteurs ne doit pas servir de variable d’ajustement à la sortie de l’UE de l’Angleterre.

C’est pourquoi elle lui demande les mesures envisagées pour que notre filière pêche ne subisse pas les conséquences du Brexit.

Réponse du Ministre à venir

Christine Prunaud

Sénatrice des Côtes-d'Armor
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