En dépit du caractère essentiel de ce secteur, celui-ci manque cruellement de reconnaissance et d’attractivité en raison de la faible rémunération et de la difficulté des tâches, occasionnant bien souvent des maladies musculo-squelettiques et autres pathologies du fait des mouvements répétitifs et du contact régulier avec des produits ménagers pouvant s’avérer toxiques. Il s’agit en outre bien souvent de temps partiels subis, qui ne tiennent pas compte de la réalité du temps de travail véritablement investi.
Les aides à domiciles jouent pourtant un rôle extrêmement important, en particulier auprès de personnes âgées et isolées. La loi « Grand âge et autonomie » a été reportée après la crise. Pourtant, le besoin de valoriser ces métiers est bien présent aujourd’hui.
A l’instar des préconisations du CESE dans son rapport de décembre 2020, il lui demande quelles sont les possibilités pour instaurer rapidement un tarif plancher national afin d’éviter les variations de tarifs en fonction des départements, et de cadrer plus efficacement le nombre d’heures travaillées.