Madame Annie David appelle l’attention de Madame la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, quant au projet de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) de réduire de moitié le nombre de centres de contrôle aérien d’approche.
Elle lui rappelle pourtant le rôle nécessaire de ces centres dont la mission est d’assurer les services de la circulation aérienne au bénéfice des aéronefs dans les espaces aériens contrôlés au voisinage d’un aérodrome. Se faisant, il assure la compatibilité entre les avions de lignes et les avions de tourismes. Il doit aussi gérer hélicoptères, parachutage, voltige, entraînements, planeurs...Ses missions sont donc indispensables au regard de la sécurité, mais également en terme d’aménagement du territoire en favorisant le développement d’une activité aéronautique dans de nombreux petits aéroports de province, dont celui de Grenoble-Saint- Geoirs par exemple.
Ainsi, seul un maillage territorial d’organismes de contrôle d’approche locaux, et de dimension raisonnable, permet d’optimiser les trajectoires suivies, d’offrir la meilleure assistance aux pilotes de par la connaissance précise de leur environnement par le contrôleur
Si cette refonte devait être mise en œuvre, elle aurait donc pour conséquence la réduction du service public rendu par la DGAC en province et ne sera pas sans répercussion sur l’emploi, l’économie locale, en entraînant une moins bonne prise en compte des préoccupations des populations survolées et des passagers.
C’est la raison pour laquelle, elle lui demande de réviser ce projet, en concertation étroite avec l’ensemble des acteurs concernés.