Question Ecrite 10244
Déposée au Journal Officiel du Sénat, le 30/01/2014
Monsieur Michel LE SCOUARNEC souhaite attirer l’attention de Mme la Ministre de la Santé sur la prévention et le dépistage du cancer du col de l’utérus.
En effet, 1 000 décès seraient malheureusement dus au cancer du col de l’utérus chaque année dans notre Pays. Or, 90% d’entre eux pourraient être évités par un meilleur dépistage des femmes âgées de 25 à 65 ans.
Le frottis est le seul test à la fois simple, rapide et indolore qui permet de détecter des lésions précancéreuses et d’intervenir le cas échéant, avant le développement d’un cancer.
Pourtant les professionnels du secteur estiment que 40% des femmes ne l’effectueraient pas, notamment les femmes âgées de 50 à 65 ans. Plusieurs facteurs expliqueraient ce chiffre. Tout d’abord le cas de femmes en situation de précarité pour qui le coût de la consultation serait un frein. Ensuite, le manque de gynécologues dont certains territoires sont dépourvus. Enfin, le manque d’information sur la nécessité de ce dépistage est aussi évoqué.
L’Institut National du Cancer, INCa, a lancé ces derniers jours une campagne pour inciter les femmes à se faire dépister au moins tous les trois ans. Ce type d’initiative est à encourager pour que le cancer du col de l’utérus ne soit plus une fatalité. Plus largement la santé des femmes nécessite un suivi spécifique qui mérite d’être conforté à l’image des inquiétudes sur la spécialité de gynécologie médicale.
C’est pourquoi, il lui demande d’une part les mesures envisagées pour développer et consolider la prévention et le dépistage du cancer du col de l’utérus. D’autre part, il aimerait connaître les dispositions à venir pour une défense accrue et renforcée de la spécialité gynécologie médicale, indispensable à la santé de toutes nos concitoyennes.
Réponse du Ministre à venir
