Question n° 10497
À publier le : 20/02/2014
M. Michel Le Scouarnec attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la prévention du suicide.
Vingt-sept personnes se donnent la mort chaque jour dans notre pays et sept cents tentent de le faire. Le suicide est ainsi la huitième cause de décès en France.
Pourtant, les structures de prise en charge des personnes susceptibles de passer à l’acte manquent cruellement de moyens humains et financiers pour répondre au mal-être de ces personnes. Une conduite suicidaire a des origines multiples et la seule prise en charge médicale ne peut pas suffire.
Les équipes mobilisées sur le sujet se composent bien souvent de médecins, de psychologues, de travailleurs sociaux, d’associations, de bénévoles… Mais leurs tâches sont complexifiées par la diminution des crédits alloués à la prévention du suicide.
De plus, l’Union nationale pour la prévention du suicide a récemment organisé une journée nationale de mobilisation. Si le sujet semble décourageant pour la plupart de nos concitoyens, il n’en demeure pas moins que chacun à son niveau peut repérer les signes de tendances suicidaires. Les professionnels travaillant dans les structures d’accueil et d’écoute insistent sur l’importance du lien social pour rompre l’isolement qui conduit parfois à commettre l’irréparable.
Les jeunes et les personnes âgées sont particulièrement touchés par ce fléau qui doit nous alerter sur la nécessité d’une meilleure prise en charge de cette souffrance au quotidien.
C’est pourquoi il lui demande les moyens qu’elle entend prendre afin de développer et pérenniser les structures d’accueil et d’écoute. Il aimerait connaître également les dispositions envisagées dans le cadre d’une politique ambitieuse de la prévention du suicide.