La Fibrillation atriale

Publié le 6 novembre 2014 à 10:47 Mise à jour le 8 avril 2015

Question n° 13691 - À publier le : 13/11/2014

M. Michel Le Scouarnec attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la fibrillation atriale.

Derrière cette appellation barbare, se cache un mal sournois, mal connu et peu identifié par nos concitoyens. Ce terme médical désigne aujourd’hui un accident vasculaire cérébral, (un AVC sur cinq). Il peut toucher tous types de patients, sans que ceux-ci ne ressentent le moindre symptôme.

Le diagnostic se fait le plus souvent quand le patient consulte suite à des douleurs, des palpitations, ou un sentiment de fatigue et d’essoufflement. Hélas, si cette consultation a lieu trop tard, les complications liées à cette pathologie peuvent être dramatiques. En effet, les AVC liés à la fibrillation atriale sont plus graves que les autres. Ainsi, 50 % d’entre eux entraînent une mortalité dans l’année contre 30 % pour les autres causes.

Alors que la journée mondiale de l’AVC a eu lieu dernièrement, il lui demande les mesures envisagées pour développer l’information du public sur ce type d’AVC et pour apporter aux personnels médicaux de cardiologie les moyens financiers, matériels et humains suffisants pour traiter cette pathologie.

Michel Le Scouarnec

Ancien sénateur du Morbihan
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