Madame Annie David, sénatrice de l’Isère, interpelle Madame la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche suite à l’installation sur le territoire français d’une annexe d’une université portugaise privée. Depuis le 12 novembre dernier, dans le Var, une annexe de l’université privée Pessoa a ouvert ses portes. Elle propose une formation de chirurgien dentiste pour la somme de 9 500 euros par an. Il semble que cette université n’ait pas obtenu l’agrément des autorités portugaises pour la reconnaissance et la validation des diplômes octroyés. De plus cette université ne dépend pas des autorités françaises et ses diplômes ne pourront, du moins la sénatrice l’espère, être reconnus sur le territoire national. Cette université, qui instaure un seul critère d’accès celui de l’argent, détourne ainsi la validité des diplômes et des concours nationaux. Elle ne respecte pas le numérus clausus instauré depuis 1971. Alors que le gouvernement italien confronté au même problème a interdit son installation sur son territoire, Mme Annie David demande à Madame la ministre en charge de l’enseignement supérieur quelle disposition elle compte prendre pour mettre fin à cette anomalie universitaire qui risque d’entrainer les étudiants dans une voie sans issue, et contribuer à la désorganisation de notre système universitaire.
Installation de l’Université portugaise privée PESSOA
Mettre fin à cette anomalie universitaire
Publié le 8 février 2013
à 11:01
Mise à jour le 8 avril 2015