Avenir de la Gynécologie Médicale

La formation de gynécologues médicaux à encourager !

Publié le 8 février 2013 à 10:45 Mise à jour le 8 avril 2015

Madame Annie David attire l’attention de Madame la ministre des affaires sociales et de la santé sur les menaces qui pèsent sur la gynécologie médicale. Alors que cette spécialité a été rétablie en 2003, seuls vingt à trente postes d’internes sont aujourd’hui attribués à la gynécologie médicale chaque année.
Ce manque de postes d’internes ouverts à la gynécologie médicale a des répercussions sur le suivi gynécologique des femmes. Ainsi, selon les chiffres donnés par l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS), seules un quart des femmes en âge de consulter un gynécologue médical le pouvaient encore en 2011. Selon les résultats de l’enquête récente de l’Institut national d’études démographiques (INED) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) chez les 20-24 ans, « le suivi gynécologique a par ailleurs diminué chez ces jeunes femmes : en 2010, 12,2 % d’entre elles déclarent ne pas avoir de suivi habituel, contre 6,9 % en 2000 ».
Le comité de défense de la Gynécologie médicale a fait part de son inquiétude quant à au nombre de postes ouverts qui risque de ne pas permettre de remplacer les praticiens aujourd’hui proches du départ en retraite.
Mme Annie David insiste sur le rôle primordial de la gynécologie médicale en matière, notamment, de prévention, d’éducation et de contraception.
En conséquence et eu égard aux enjeux en matière de santé publique, Madame DAVID lui demande de prendre des dispositions concrètes pour encourager la formation de gynécologue médicaux et augmenter le nombre de postes d’internes en gynécologie.

Annie David

Ancienne sénatrice de l'Isère
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