A propos de la disparition du Conseil Permanent de la Jeunesse

Publié le 20 juillet 2005 à 15:19 Mise à jour le 8 avril 2015

M. Jean-François Voguet interroge M. le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative, à propos de l’arrêté qu’il a pris le 23 juin 2005, paru au journal officiel le 2 juillet, qui supprime le Conseil permanent de la jeunesse placé auprès de lui. Il lui demande les raisons qui motivent une telle décision. Il s’étonne que celle-ci n’ait fait, semble-t-il, l’objet d’aucune consultation préalable, ni de la moindre information de la représentation nationale. Il y avait sans aucun doute à réfléchir de nouveau sur les missions et la composition de ce conseil. Mais le supprimer ainsi, de façon autoritaire, apparaît comme un signe négatif, un refus de concertation. Alors que le besoin de participer, d’être plus écouté, d’être plus respecté est grandissant dans notre société, et tout particulièrement dans la jeunesse, cette décision fait disparaître la seule structure de concertation sur les problèmes rencontrés par notre jeunesse. Aussi, il lui demande les mesures qu’il compte prendre pour favoriser dès aujourd’hui et de façon concertée, une véritable politique de la jeunesse pour faire toute sa place à cette génération montante, confrontée qu’elle est à des préoccupations spécifiques, qui appellent des décisions gouvernementales particulières.

Jean-François Voguet

Ancien sénateur du Val-de-Marne
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