A à peine plus d’un an des prochaines élections présidentielles, le Président de la République semble redécouvrir que la préoccupation première de nos concitoyens demeure, et de loin, leur pouvoir d’achat. Cela se conçoit, puisque tout temps de travail confondu, 40% des hommes et 50% des femmes gagnent moins de 1200 euros par mois.
Au lieu du partage des bénéfices au trois tiers promis, il (…)
Ma question s’adresse à M. Éric Woerth, ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique.
Le débat portant sur la réforme des retraites a, de toute évidence, montré que vos préférences allaient au MEDEF (Exclamations sur les travées de l’UMP.) plutôt qu’à la concertation avec les organisations syndicales.
À preuve : alors qu’elle a été adoptée par le Parlement, votre (…)
Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Mes chers collègues,
La grande majorité de notre peuple exprime son opposition à votre projet de loi de réforme des retraites.
Pourtant, le Président de la République, son gouvernement répètent depuis le printemps dernier le même discours : il n’y a pas d’autre réforme possible : les caisses sont vides, les salariés doivent cotiser plus (…)
Vous êtes monté à la tribune du Sénat ce matin pour relayer l’annonce nationale de M. Sarkozy : un soi-disant recul de votre projet sur les retraites, mais qui ne s’appliquera qu’à 130.000 femmes sur les 30 millions de femmes de notre pays et des mesures concernant également un nombre indéterminé de parents d’enfants lourdement handicapés.
Vous annoncez que ces mesures coûtent 340 millions (…)
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers collègues,
Votre réforme des retraites est massivement rejetée. 70 % des Français exige le maintien à 60 ans à taux plein, restent attachés à la répartition et disent NON à la capitalisation. 68 % ont soutenu la dernière journée de mobilisation. Votre électorat vous abandonne.
La tentative d’imposer la réforme dans les esprits durant (…)
Ma question s’adressait également à M. le Premier ministre. Mon propos s’inscrira dans la même ligne que celui de M. Bel, car la réponse qui vient d’être apportée n’est pas satisfaisante.
Le projet gouvernemental de réforme des retraites, souhaité par le MEDEF et les agences de notation,…
M. Guy Fischer. Voilà la vérité !
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. … rejeté par l’ensemble des (…)
Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Mes chers collègues,
Votre projet de réforme des retraites est sans surprise. Vous avez fait le pire choix possible, celui de la remise en cause d’un acquis historique : le droit à la retraite à 60 ans.
Il s’agit là d’une régression sociale sans précédent. Alors que l’allongement de l’espérance de vie est une chance, vous la présentez comme un (…)
Monsieur le Premier ministre, au moment de lancer la réforme des retraites, vous avez fait de l’affichage, notamment en organisant un simulacre de consultation des partenaires sociaux. Pour quel résultat ?
En réalité, vos options sont déjà toutes connues. Comme en 1987, en 1993, en 1995, en 2003 ou en 2008, vous voulez imposer aux salariés et aux retraités de notre pays un véritable plan de (…)
Ma question s’adresse à Madame la Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi.
Madame la Ministre, 23 personnes ont mis fin à leurs jours à France Télécom. Ces décès s’inscrivent dans une plus vaste vague de suicides notamment chez Renault, PSA, IBM…dont le lien avec le mal-être au travail causé par la course au profit et à la financiarisation de l’économie a été bien souvent (…)
Saluant le combat des salariés de Caterpillar, « qui luttent pour préserver leur emploi et la pérennité des sites industriels », tout en rappelant la nécessité d’une loi interdisant les licenciements boursiers, Annie David a vivement interpellé le gouvernement à l’occasion de la séance des questions d’actualité. La sénatrice de l’Isère a souligné une nouvelle fois la responsabilité du pouvoir dans la crise actuelle et son manque de volonté manifeste pour protéger les salariés. « Avec le durcissement des conflits sociaux et la montée en puissance des inégalités sociales, la rengaine libérale du chacun-pour-soi n’a plus de sens aujourd’hui, a-t-elle indiqué. Et cette lutte a pour nom « la lutte des classes », qui garde toute sa pertinence aujourd’hui ! Le fameux « dialogue social » est devenu une coquille vide, ce qui contraint les salariés à défendre leur dignité par leurs seuls moyens, car ils refusent d’être licenciés, de disparaître en silence ou encore de plier devant le chantage du « travailler plus pour gagner moins » ! Par leurs actions, c’est l’ensemble de la société qu’ils défendent contre les méfaits des patrons voyous ! Partout en France, il y a des salariés qui souffrent, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté alors que notre pays est riche, que les industries sur notre territoire ont les moyens de développer et de créer de l’emploi ».
Les 51 violeurs de Gisèle Pélicot, dont son ex-mari, ont été reconnus coupables et condamnés hier. Les sénatrices CRCE-K membres de la Délégation aux droits des femmes, Marie-Claude Varaillas et Evelyne Corbière Naminzo, saluent la dignité, la force et le courage de Gisèle Pélicot et rappellent que notre société patriarcale produit de telles horreurs.
Gisèle Pélicot en refusant l’anonymat (…)
Le 24 avril 2024, le Parlement européen a adopté la directive sur les travailleurs des plateformes, marquant une étape importante dans la reconnaissance des droits de ces millions de travailleurs. Ce texte, soutenu par un large spectre politique, allant de la gauche au centre-droit, traduit une reconnaissance unanime de la nécessité d’un cadre clair pour garantir des droits sociaux à ces (…)