Les questions d’actualité

Gouverner à gauche, c’est embrasser la cause du peuple et non celle du marché

par Éliane Assassi

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Aujourd’hui, une majorité de Français exprime de l’hostilité à l’égard du fait politique, du Gouvernement et, de façon plus générale, des élus.
M. Éric Doligé. Et du parti communiste !
Mme Éliane Assassi. Cette situation nourrit l’abstention. Elle détourne la population, en particulier celle qui souffre et qui attend le plus du pouvoir, (…)

L’affaire Cahuzac, Monsieur le ministre, est un symptôme du triomphe du libéralisme en Europe

par Éliane Assassi

Ma question s’adresse à M. le ministre de l’économie et des finances.
Une crise politique grave se déroule dans notre pays. (Oui ! sur les travées de l’UMP.)
La démission du ministre délégué chargé du budget ainsi que ses aveux de malversations ont mis en évidence l’imbrication étroite entre la finance et le domaine public, y compris le champ politique. (Exclamations sur les mêmes (…)

Le message des Français est clair : ils en ont assez de l’injustice sociale, assez de payer pour une politique en faveur des plus riches

par Nicole Borvo Cohen-Seat

Monsieur le Président, Madame la Ministre, Mes chers collègues,
Selon le Président de la République, « rien ne serait pire que de changer de cap ».
Il veut continuer à alléger les charges sur le travail, refuser toute augmentation d’impôt pour les riches, accélérer des réformes contestées et stigmatiser encore plus les familles modestes et les étrangers.
Curieuse analyse de la sanction (…)

Après les élections, François Fillon confirme que le cap libéral du gouvernement est maintenu

par Marie-France Beaufils

Le gouvernement a l’intention de poursuivre dans la voie libérale qui est la sienne, notamment en modifiant bien dans quelques semaines le statut de La Poste : telle est en substance la réponse de François Fillon à Marie-France Beaufils, qui a interrogé le Premier ministre lors de la séance des questions d’actualité. Mais la droite se trompe en interprétant le résultat des élections comme un soutien à sa politique, a expliqué la sénatrice d’Indre-et-Loire. « C’est un succès qui s’apparente à un mirage. 28 % des exprimés, ce sont 10,4 % des inscrits et les 60 % d’abstention marquent ni un désoeuvrement ni de la négligence, mais bien, pour nombre d’électeurs, un rejet d’un certain type de construction européenne : l’Europe libérale, l’Europe de l’argent. Vous n’avez pas voulu affronter les débats, car vous savez que la politique libérale qui sévit en Europe et dans le monde et que vous voulez poursuivre est à l’origine de la plus grande crise depuis 1929, et les conséquences sociales en sont dramatiques. M. le Premier Ministre, l’heure est à la rupture pour sortir de la crise. C’est d’ailleurs ce que vous ont exprimé les électeurs déjà en 2005. »

Le gouvernement va-t-il rester sourd au message des Français ?

par Bernard Vera

Bernard Vera est revenu, à l’occasion d’une séance de questions d’actualité, sur la sanction infligée par les Français au gouvernement lors des récentes élections municipales et cantonales. "Les Français savent que l’échelon départemental est celui des solidarités et que l’échelon communal est un rempart contre votre politique antisociale, a lancé le sénateur de l’Essonne à l’adresse du Premier ministre. Ils sont aussi inquiets de la grave crise qui secoue la planète financière. Vous nous assuriez pourtant que la France n’était pas concernée, que vos prévisions de croissance tiendraient, que l’on allait travailler plus pour gagner plus, que les 15 milliards de cadeaux fiscaux accordés aux plus riches allaient relancer notre économie... Or la croissance est en berne, les prix flambent et le rythme des embauches devrait s’infléchir. Face aux inquiétudes et à la volonté de changement des électeurs, vous ne faites que préparer, sans le dire, un plan de rigueur : nouveau tour de vis aux salaires, services publics au régime minceur et protection sociale encore rabaissée. Vous allez faire payer par tous cette crise financière des possédants !"

Il est temps de changer de politique !

par Jean-François Voguet

« Après les cadeaux fiscaux aux plus riches et l’aveu d’impuissance du Président de la République sur le pouvoir d’achat, il est temps de changer de politique ! » : Jean-François Voguet a vivement interpellé le gouvernement lors d’une séance de questions d’actualité. Le sénateur du Val-de-Marne a notamment rappelé que 56 % des Français étaient mécontents de l’action gouvernementale. « La crise boursière, a-t-il souligné, aura des répercussions considérables sur l’emploi et le pouvoir d’achat ; les petits porteurs paieront l’addition. Vous avez offert aux actionnaires du CAC 40 les milliards brûlés dans la spéculation. Il faut d’urgence une autre politique pour que les gens puissent se loger dignement, accéder à la culture, se soigner, vivre et vieillir sans inquiétude. C’est possible pour peu qu’on renforce l’intervention solidaire de la puissance publique et qu’on cesse de vider les caisses de l’État au profit des spéculateurs. » Réponse en substance de Christine Lagarde, ministre de l’Economie : tout va bien et le gouvernement va poursuivre dans la même direction en 2008...

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