Le timbre rouge n’est plus et vous entendez faire passer cela « comme une lettre à La Poste » expression vouée à la désuétude, selon vous.
La mesure effective depuis le 1er Janvier est un pas de plus vers la désagrégation du service public qui doit assurer l’égalité et l’équité. Et il n’y a pas de plan B. Cette dématérialisation synonyme de déshumanisation ignore la fracture numérique qui concerne selon l’INSEE 13 millions de Français. Vont-ils devenir des sous-citoyens ?
En conséquence, vous lancez dans 68 communes l’expérimentation de la réduction de fréquence du passage du facteur.
Derrière la tournée du facteur, l’accueil à un guichet, ce sont des liens humains qui se tissent bien souvent avec les plus fragiles et les plus défavorisés. Or, nous savons que tout ce qui coupe les liens sociaux abime la démocratie.
Ce que nous dit à nouveau cette mesure, c’est que la machine à exclure tourne à plein régime.
M. le Ministre, quand allez-vous stopper cette opération de casse du service public essentiel pour la population ? Quand le gouvernement va-t-il qu’un service public n’a pas de coût.
Après l’hôpital, le rail, l’énergie la disparition du timbre rouge, M. le Ministre, symbolise le démantèlement de nos services publics, patrimoine de ceux qui n’en ont pas.
Avec l’attaque contre notre système de retraite, c’est l’ensemble du dispositif de solidarité qui est mis en cause au nom du dogme libéral.
L’exaspération des Français est à son paroxysme en ce début d’année. Allez-vous l’entendre ?