Cher-e-s Camarades,
Dès que j´ai appris l’attaque, le 4 novembre dernier, de l’Ecole nationale Florestan Fernandes par des officiers de la police, je me suis insurgée, sur les réseaux sociaux, contre de telles violences inadmissibles dans une démocratie. En effet, sans mandats, des forces de police ont pris en otage des professeurs et des élèves, faisant subir des violences à certains d’entre eux. Ces pratiques scandaleuses sont particulièrement déployées contre votre mouvement, le Mouvement des Sans-Terre, à l’avant garde de la lutte contre le monopole des terres par une bourgeoisie latifundiaire.
D’autant que votre combat prend une autre ampleur depuis quelques mois, depuis la destitution de la présidente, Dilma Rousseff, démocratiquement élue. Vous avez en effet opposé une riposte au coup d’état institutionnel, mené par une bourgeoisie revancharde, ne supportant pas la politique sociale conduite notamment en faveur des plus défavorisés.
Fort de votre ancrage dans la population, vous portez les aspirations de millions de Brésiliennes et Brésiliens que le capitalisme auriverde exploite.
Vous représentez une force qui est crainte par le gouvernement illégitime, qui voit en vous un obstacle à sa politique antisociale et antidémocratique. Du coup, il criminalise les mouvements sociaux et vous êtes en première ligne de ses attaques.
Je tiens donc à vous exprimer mon entière solidarité et mon total soutien. Sachez que vous me trouverez toujours à vos côtés lorsqu’il s’agira de porter la voix de celles et ceux qui souffrent, qui sont exploités et discriminés
