Monsieur Martin HIRSCH
Directeur général
Assistance Publique-Hôpitaux de Paris
3, avenue Victoria 75004 Paris
Paris, le 1er février 2019
Monsieur,
Le collectif intersyndical CGT et Sud Santé de l’hôpital Antoine Béclère (AP-HP) de Clamart m’a alerté, ainsi que tou-te-s les élu-e-s du département des Hauts-de-Seine, au sujet de la situation alarmante du service des urgences.
Ce service n’aurait plus de praticiens hospitaliers pour assurer les gardes de nuit à partir du 11 février. Les appels à candidatures ne donnent lieu à aucun recrutement ce qui demeure peu compréhensible sauf par le manque d’attractivité salariale. La seule solution envisagée dans l’immédiat serait le recours à des intérimaires ce qui ne permet pas de pérenniser ce service.
Les différentes unités d’Antoine Béclère, dont le service de maternité de niveau 3, ne peuvent fonctionner correctement sans les urgences. La fréquentation de ce service, y compris la nuit, est comme partout en augmentation tant ce bassin de vie est en pleine densification : les hôpitaux alentour ne pourraient raisonnablement pas absorber ce flux supplémentaire. La fermeture des urgences de cet hôpital public obligerait les habitants de la banlieue sud du 92 à se diriger vers des établissements privés (Antony) ou militaire (Percy).
Je souhaite donc savoir quelles mesures d’urgence vous comptez prendre pour que des recrutements pérennes aient lieu à l’hôpital Antoine Béclère.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma parfaite considération.
Copie :
Monsieur Aurélien Rousseau,
Directeur général de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France
Madame la Ministre Agnès BUZYN,
Ministère des Solidarités et de la Santé