Monsieur l’Ambassadeur de la République Islamique d’Iran
4, avenue d’Iéna
75116 PARIS
Monsieur l’Ambassadeur,
Trois personnes ont été condamnées à mort par un tribunal de Téhéran pour appartenance à diverses organisations d’opposition et pour avoir participé au mouvement de protestation en Iran, après l’élection présidentielle du mois de juin. D’autres personnes inculpées pour des motifs identiques pourraient subir la même sentence.
Ces condamnations suscitent de l’émotion et de l’indignation, ceci d’autant plus que, par ailleurs, une personne de 21 ans vient d’être exécutée par pendaison pour un crime commis alors qu’elle était mineure.
Ces faits très préoccupants alimentent légitimement l’incompréhension de tous ceux qui, en France et en Europe, s’opposent par principe, au nom de valeurs universelles, à la peine capitale et se sont mobilisés ce 10 octobre, à l’occasion de la 7ème Journée mondiale contre la peine de mort.
Dans cet esprit, nous vous prions, Monsieur l’ambassadeur, de transmettre d’urgence aux autorités de votre pays notre demande insistante d’un renoncement au châtiment suprême pour les personnes qui viennent d’être condamnées ou risquent de l’être, comme pour toute autre personne.
Je vous en remercie et vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées.