Prisonniers politiques chiliens : le Sénat doit adopter modifier la loi

Publié le 14 juin 2005 à 19:01 Mise à jour le 8 avril 2015

Lettre à l’Ambassadeur du Chili en France

Après un débat parlementaire entamé le 4 mai, les députés de votre pays ont adopté, le 7 juin, une proposition modifiant la législation chilienne qui interdit la grâce présidentielle ou la libération anticipée en faveur des derniers prisonniers politiques. C’est désormais au Sénat de se prononcer.

Depuis le 16 mai dernier, quatre prisonniers, Fedor Sanchez Piderit, Hardi Pena Trujillo, Claudio Melgarejo Chavez et Pablo Vargas Lopez, sont en grève de la faim pour obtenir l’aboutissement de ce processus parlementaire et pouvoir être libérés.

Il me paraît urgent que, compte tenu des conditions de leur détention et de la durée désormais préoccupante de leur grève de la faim, le Sénat chilien vote rapidement les modifications législatives attendues.

Si je m’adresse à vous, c’est au nom des droits que je défends tant dans mon pays qu’à l’échelle internationale.

Nicole Borvo Cohen-Seat

Ancienne sénatrice de Paris et présidente du groupe CRC

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