Monsieur le Directeur Général,
Le 22 mai 2014, deux colloques se sont tenus à l’Assemblée Nationale, pour traiter de la sécurité vaccinale en lien avec la présence de l’adjuvant aluminium.
C’est l’objet de ce courrier ainsi que de celui que j’envoie parallèlement à Monsieur Benoît Vallet, directeur général de la santé, au regard de vos responsabilités respectives et complémentaires.
Des membres de l’ANSM étant présents aux colloques, vous avez en main des éléments extrêmement importants qui montrent que la question de la toxicité de l’aluminium vaccinal est très prégnante.
La mise en cause de cet adjuvant est de plus en plus étayée par les travaux de plusieurs équipes qui travaillent sur le sujet à travers le monde, dont l’équipe Inserm U955 de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil.
C’est notamment grâce aux crédits que vous avez débloqués fin 2013 que les travaux de recherche peuvent se poursuivre. Et les premiers résultats obtenus dont nous avons eu la primeur lors des colloques sont très révélateurs.
Comme l’a dit, par exemple, le Pr Bégué, de l’Académie de médecine,
« Lorsqu’on s’est penché sur les adjuvants, c’était après la grippe, on a été étonné de voir que sur l’aluminium, sur les vaccins, on savait très peu de choses. Et le seul travail, avant M. Gherardi, c’était un travail de Flarend qui date de 97. Donc, très peu de recherche, et c’est depuis 10 à 15 ans seulement que les recherches sur les macrophages se sont faites pour l’aluminium ».
Le Pr Gherardi précise, quant à lui, que l’expérimentation animale démontre que « trois tests sont très significativement altérés chez les seules souris vaccinées. Des tests d’anxiété, de diminution d’activité, de diminution de l’endurance (et notamment de l’endurance motrice), c’est-à-dire un cortège de symptômes qui ressemblent très exactement à ce que décrivent les patients porteurs d’une myofasciite à macrophages chronique ».
Cette information, qui nécessite bien évidemment d’être confirmée, impose que des mesures particulières soient prises rapidement, toute la population française étant concernée par la vaccination.
→ Sur le DT Polio
Dès lors et comme nous l’avions déjà évoqué lors de notre rendez-vous au Sénat, en décembre dernier, quelles décisions comptez-vous prendre pour que soit remis sur le marché le DT Polio Mérieux, sans aluminium ?
Comme vous le savez, la population n’a plus accès au DT Polio sans aluminium, depuis sa suspension de 2008. Cette suspension a été justifiée par une hausse importante d’effets indésirables (29 effets indésirables au cours des premiers mois de 2008, soit une multiplication par 3 du nombre d’effets indésirables).
Vos services ont officiellement confirmé qu’il n’y avait pas de hausse d’effets indésirables graves. Par contre, ils sont ventilés de manière anormale (et suspecte)
Il est dès lors très compréhensible que le représentant de Sanofi Pasteur ait été particulièrement gêné lorsqu’il a été interpellé sur le sujet : « il n’a pas été possible de trouver la raison des survenues plus fréquentes des effets allergiques ».
Compte-tenu de ce qui précède, il n’est pas acceptable d’en rester à la décision de l’industriel, lorsqu’il dit : « il apparait difficile du point de vue de la responsabilité pharmaceutique de remettre en circulation ce vaccin ».
En conséquence, je vous demande :
- la levée de la mesure de suspension pesant sur le DTPolio Mérieux,
- une réunion avec l’association E3M, ainsi qu’avec les parlementaires à l’initiative de l’appel des élus pour la remise à disposition d’un vaccin de base sans aluminium, afin de traiter des conditions de remise à disposition du DTPolio sans aluminium (AMM pour le DTPolio Mérieux ou le DTP Pasteur, la fabrication de ce vaccin par d’autres moyens, si Sanofi Pasteur persistait dans son refus de le re-commercialiser).
Ceci est d’autant plus important que le Dr Soubeyrand a précisé dans son intervention que les sels d’aluminium étaient les seuls autorisés dans le monde. Pourquoi une telle affirmation alors que le phosphate de calcium fait partie de la pharmacopée européenne, et est commercialisé notamment par la société Brenntag ?
Dans la mesure où cette question de l’alternative aux sels d’aluminium est fondamentale, je souhaiterais connaitre la position de la DGS et de l’ANSM sur le sujet.
→ Sur le Gardasil
Vous avez aussi entendu que les travaux du Dr Lee (USA) sont maintenant confirmés par les travaux du Pr Belec (Hôpital Européen Georges Pompidou). Des fragments d’ADN sont bien présents dans chaque ampoule de Gardasil, collés à l’adjuvant aluminique.
Je rappelle qu’il est maintenant admis que l’aluminium vaccinal migre dans l’organisme, pour s’accumuler finalement dans le cerveau.
Monsieur Nicolas Ferry (directeur des thérapies innovantes, des produits issus du corps humain et des vaccins à l’ANSM) a reconnu, lors de sa présentation du 22 mai, que « la reconnaissance de la myofasciite à macrophages (MFM) a tardé, sans doute, parce que les déclarations n’étaient pas suffisantes ». Il a rajouté qu’il existait une mesure de « Pharmacovigilance renforcée sur la myofasciite à macrophages ».
Il a par ailleurs précisé : « le Gardasil fait l’objet d’un suivi renforcé par l’Agence. Les évènements indésirables sont analysés par l’Agence ».
En toute logique, si l’on veut qu’une réelle pharmacovigilance s’exerce, et dans la mesure où la myofasciite à macrophages n’est pas connue du corps médical, il est nécessaire qu’une information objective basée sur des faits scientifiques soit transmise à ce corps médical. Il a été clairement établi lors de ces deux colloques du 22 mai que la question de la toxicité de l’aluminium vaccinal se posait de manière indiscutable (même si cela ne fait pas pour l’instant l’objet d’un consensus), et cela est encore plus vrai en ce qui concerne les vaccins contre le papillomavirus, avec la présence de fragments d’ADN dans chaque ampoule de Gardasil.
Je rappelle que des cas de myofasciite à macrophages post-Gardasil sont remontés déjà à la pharmacovigilance.
Pouvez-vous me préciser quelles mesures l’ANSM a-t-elle prise pour informer le corps médical ? Cette information est indispensable pour d’une part faire remonter les effets indésirables possiblement induits par des vaccins aluminiques, et d’autre part, pour que les patients soient enfin correctement pris en charge.
Il m’apparait indispensable que l’équipe de l’Hôpital Henri Mondor soit associée à ce processus car elle est la seule à connaitre précisément la clinique de la myofasciite à macrophages.
Dans l’attente d’une réponse de votre part et compte tenu de l’importance du sujet qui est maintenant dans le domaine public, vous comprendrez que je rende ce courrier public.
Recevez, Monsieur le Directeur Général, mes sincères salutations.
A l’attention de M. Benoit VALLET, Directeur Général de la Santé.
Monsieur le Directeur Général,
Le 22 mai 2014, deux colloques se sont tenus à l’Assemblée Nationale, pour traiter de la sécurité vaccinale en lien avec la présence de l’adjuvant aluminium.
C’est l’objet de ce courrier ainsi que de celui que j’envoie parallèlement à Monsieur Maraninchi, Directeur Général de l’ANSM, au regard de vos responsabilités respectives et complémentaires.
La mise en cause de cet adjuvant est de plus en plus étayée par les travaux de plusieurs équipes qui travaillent sur le sujet à travers le monde, dont l’équipe Inserm U955 de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil. C’est notamment grâce aux crédits, que j’ai obtenus fin 2013 auprès de l’ANSM, que les travaux de recherche peuvent se poursuivre. Et les premiers résultats dont nous avons eu la primeur lors des colloques sont très révélateurs.
Comme l’a dit, par exemple, le Pr Bégué, de l’Académie de médecine, « Lorsqu’on s’est penché sur les adjuvants, c’était après la grippe, on a été étonné de voir que sur l’aluminium, sur les vaccins, on savait très peu de choses. Et le seul travail, avant M. Gherardi, c’était un travail de Flarend qui date de 97. Donc, très peu de recherche, et c’est depuis 10 à 15 ans seulement que les recherches sur les macrophages se sont faites pour l’aluminium ».
Le Pr Gherardi précise, quant à lui, que l’expérimentation animale démontre que « trois tests sont très significativement altérés chez les seules souris vaccinées. Des tests d’anxiété, de diminution d’activité, de diminution de l’endurance (et notamment de l’endurance motrice), c’est-à-dire un cortège de symptômes qui ressemblent très exactement à ce que décrivent les patients porteurs d’une myofasciite à macrophages chronique ».
Cette information, qui nécessite bien évidemment d’être confirmée, impose que des mesures particulières soient prises rapidement, toute la population française étant concernée par la vaccination.
→ Sur le DT Polio
Dès lors, quelles décisions comptez-vous prendre pour que soit remis sur le marché le DT Polio Mérieux, sans aluminium ?
Comme vous le savez, la population n’a plus accès au DT Polio sans aluminium, depuis sa suspension de 2008. Cette suspension a été justifiée par une hausse importante d’effets indésirables (29 effets indésirables au cours des premiers mois de 2008, soit une multiplication par 3 du nombre d’effets indésirables).
Mais les services de l’ANSM ont officiellement confirmé qu’il n’y avait pas de hausse d’effets indésirables graves. Par contre, ils sont ventilés de manière anormale (et suspecte)
Il est dès lors très compréhensible que le représentant de Sanofi Pasteur ait été particulièrement gêné lorsqu’il a été interpellé sur le sujet : « il n’a pas été possible de trouver la raison des survenues plus fréquentes des effets allergiques ».
Compte-tenu de ce qui précède, il n’est pas acceptable d’en rester à la décision de l’industriel, lorsqu’il dit : « il apparait difficile du point de vue de la responsabilité pharmaceutique de remettre en circulation ce vaccin ».
En conséquence, je vous demande :
• la levée de la mesure de suspension pesant sur le DTPolio Mérieux,
• une réunion avec l’association E3M, ainsi qu’avec les parlementaires à l’initiative de l’appel des élus pour la remise à disposition d’un vaccin de base sans aluminium, afin de traiter des conditions de remise à disposition du DTPolio sans aluminium (AMM pour le DTPolio Mérieux ou le DTP Pasteur, la fabrication de ce vaccin par d’autres moyens, si Sanofi Pasteur persistait dans son refus de le re-commercialiser).
Ceci est d’autant plus important que le Dr Soubeyrand a précisé dans son intervention que les sels d’aluminium étaient les seuls autorisés dans le monde. Pourquoi une telle affirmation alors que le phosphate de calcium fait partie de la pharmacopée européenne, et est commercialisé notamment par la société Brenntag ?
Dans la mesure où cette question de l’alternative aux sels d’aluminium est fondamentale, je souhaiterais connaitre la position de la DGS, comme celle de l’ANSM sur le sujet.
→ Sur le Gardasil
Les travaux du Dr Lee (USA) sont maintenant confirmés par les travaux du Pr Belec (Hôpital Européen Georges Pompidou). Des fragments d’ADN sont bien présents dans chaque ampoule de Gardasil, collés à l’adjuvant aluminique.
Je rappelle qu’il est maintenant admis que l’aluminium vaccinal migre dans l’organisme, pour s’accumuler finalement dans le cerveau.
Monsieur Nicolas Ferry (directeur des thérapies innovantes, des produits issus du corps humain et des vaccins à l’ANSM) a reconnu, lors de sa présentation du 22 mai, que « la reconnaissance de la myofasciite à macrophages (MFM) a tardé, sans doute, parce que les déclarations n’étaient pas suffisantes ». Il a rajouté qu’il existait une mesure de « Pharmacovigilance renforcée sur la myofasciite à macrophages ».
Il a par ailleurs précisé : « le Gardasil fait l’objet d’un suivi renforcé par l’Agence. Les évènements indésirables sont analysés par l’Agence ».
En toute logique, si l’on veut qu’une réelle pharmacovigilance s’exerce, et dans la mesure où la myofasciite à macrophages n’est pas connue du corps médical, il est nécessaire qu’une information objective basée sur des faits scientifiques soit transmise à ce corps médical.
Il a été clairement établi lors de ces deux colloques du 22 mai que la question de la toxicité de l’aluminium vaccinal se posait de manière indiscutable (même si cela ne fait pas pour l’instant l’objet d’un consensus), et cela est encore plus vrai en ce qui concerne les vaccins contre le papillomavirus, avec la présence de fragments d’ADN dans chaque ampoule de Gardasil.
Je rappelle que des cas de myofasciite à macrophages post-Gardasil sont remontés déjà à la pharmacovigilance.
J’ai donc interrogé Monsieur Maraninchi, afin qu’il me précise les mesures prises par l’ANSM pour informer le corps médical.
Cette information est indispensable pour d’une part faire remonter les effets indésirables possiblement induits par des vaccins aluminiques, et d’autre part, pour que les patients soient enfin correctement pris en charge.
Il m’apparait indispensable que l’équipe de l’Hôpital Henri Mondor soit associée à ce processus car elle est la seule à connaitre précisément la clinique de la myofasciite à macrophages.
Comme vous pouvez le constater, beaucoup de questions qui s’adressent à vous et au directeur de l’ANSM d’une brûlante actualité.
Aussi, dans l’attente d’une réponse de votre part et compte tenu de l’importance du sujet qui est maintenant dans le domaine public, vous comprendrez que je rende ce courrier public.
Recevez, Monsieur le Directeur Général, mes sincères salutations.