Après avoir tenté en vain d’être reçue avec une délégation du PCF, Nicole BORVO COHEN-SEAT s’est adressée par courrier à l’Ambassadrice du Pakistan pour demander la libération de tous les détenus politiques dans les plus brefs délais, avec le rétablissement des institutions et le respect des règles et pratiques élémentaires d’un Etat de droit
"Je souhaitais pouvoir vous rencontrer, avec Monsieur Jacques Fath, Responsable des relations internationales du PCF et quelques autres dirigeants et élus de notre parti, afin de vous faire part de notre grande inquiétude devant les événements graves qui marquent l’actualité du Pakistan.
L’installation de l’état d’urgence se concrétise, dans les faits, comme la mise en place d’un régime de quasi loi martiale. La Constitution a été suspendue. Des milliers de personnes ont été interpellées ou arrêtées. La répression a visé des militants de l’opposition mais aussi le système judiciaire, des magistrats et des avocats qui ont montré une réelle volonté de résistance.
Nous souhaitions donc venir vous exprimer notre émotion et vous demander de bien vouloir transmettre aux autorités pakistanaises notre demande de libération de tous les détenus politiques dans les plus brefs délais, avec le rétablissement des institutions et le respect des règles et pratiques élémentaires d’un Etat de droit.
Je vous transmets donc ces remarques et cette demande par lettre. Je regrette en effet de constater qu’il n’a pas été possible d’obtenir le rendez-vous vous que nous avons demandé, malgré plusieurs relances de notre part"