Mesdames, Messieurs,
Retenue par d’autres engagements prévus de longue date, je n’ai pu participer au rassemblement de solidarité organisé le 6 mai dernier devant votre entreprise.
Je souhaite, néanmoins, vous apporter tout mon soutien dans le combat qui vous oppose à votre Direction afin d’obtenir de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail.
A l’heure où le gouvernement De Villepin / Sarkozy s’apprête à détruire notre code du travail, votre lutte montre que les salariés savent être déterminés dès lors que leurs droits et leur dignité sont bafoués.
L’attitude de votre Direction qui refuse l’ouverture des négociations est révélatrice du mépris dont usent trop de patrons dans notre pays lorsque des injustices et des attaques contre le droit au travail et les droits sociaux sont révélées par les salariés et leurs organisations syndicales.
Devant le comportement de votre Direction, il revient à Monsieur le Préfet de la Seine-Saint-Denis, représentant de l’Etat dans notre département, d’user de son autorité afin de contraindre la Direction de « La Romainville » à s’installer autour de la table des négociations.
C’est le sens du courrier que je lui adresse ce jour et dont vous trouverez ci-joint une copie.
Restant à votre disposition pour toute action que vous jugerez utile,
Je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, à l’assurance de ma considération distinguée.