Lettre au Ministre des Affaires Etrangères
Madame Aung San Suu Kyi, dirigeante de la Ligue Nationale pour la Démocratie, prix Nobel de la Paix, vient de se voir à nouveau signifier la prolongation de son assignation à résidence par la junte au pouvoir en Birmanie. L’an dernier déjà, pour la même raison, j’avais saisi votre prédécesseur pour qu’il intervienne auprès des autorités de ce pays.
Madame Aung San Suu Kyi aura été privée de liberté pendant dix longues années, depuis qu’elle a entamé son combat pour la démocratie en Birmanie.
Cette nouvelle décision, profondément choquante, est inacceptable.
Je renouvelle une fois encore mon souhait d’une intervention ferme auprès des autorités birmanes, de la part du gouvernement de la République française.